Un temps des Fêtes de moins en moins fiable
De manière générale, l'hiver est bien installé au lendemain du solstice d'hiver. Le froid et la neige dominent, mettant la table au coeur de la saison hivernale. Le hic : nos hivers se sont régulièrement traînés les pieds au cours des dernières années.
Une neige plus modeste
Le manque de neige est un élément à prendre en considération. En moyenne, 16 centimètres de neige ornent le sol de Montréal pendant la période des Fêtes, soit entre le 22 décembre et le 6 janvier. Dans les autres régions, comme en Abitibi-Témiscamingue, ce chiffre peut grimper à 45 centimètres.
Au cours des cinq dernières années, aucune région n'a cependant obtenu une quantité de neige qui se compare à la moyenne. Dans certains cas, comme à Montréal, environ trois jours se terminent sans l'ombre d'un flocon au sol.
Un exemple marquant est l'hiver 2014-2015, où le temps des Fêtes (entre le 25 décembre et le 3 janvier) s'est déroulé sur la pelouse. Pas de quoi mettre dans l'esprit de Noël...
L'exception à la règle serait Gaspé au cours de l'hiver 2017-2018, qui a eu droit à près de 100 centimètres de neige - un record. Un peu partout en province, le froid mordant était au rendez-vous pendant cette saison, la propulsant dans le palmarès des plus glaciales en près de 80 ans. Les températures étaient à près de 10 °C sous les normales saisonnières.
Bon à savoir - Traditionnellement, deux bordées sont enregistrées pendant le temps des Fêtes au Québec. Depuis 2010, la moyenne grimpe à trois bordées.
Quand la pluie et le verglas s'invitent aux festivités
La pluie est souvent de la partie, surtout depuis les dernières années. Depuis 2010, pas moins de cinq périodes des Fêtes se sont déroulées sous les gouttes. En 2020, des inondations ont même bouleversé les festivités de Noël : entre 30 et 80 mm de pluie (selon les secteurs) sont tombés sur le Québec.
Les précipitations mixtes, comme la pluie verglaçante et le grésil, s'invitent souvent. Pas moins de huit épisodes de verglas significatifs ont été observés pendant la période des Fêtes depuis les 12 dernières années. À certaines occasions, comme en 2013 et en 2016, ils ont été suffisants pour causer des maux de tête aux automobilistes et compliquer les déplacements.
