Un maximum sous les 10 °C : et si le scénario se répétait en mai

Mardi, Montréal devrait connaître une température maximale inférieure à 10 °C, ce qui n’est pas normal à ce temps-ci de l’année. Et si un tel scénario se produisait en mai... Détails.

En bref :

  • Un début de semaine marqué par une masse d'air froid;

  • Les maximums sous les 10 °C en mai dans l'almanach.

Jusqu’à 10 °C sous les normales

Les températures dignes du mois de juin que le sud du Québec a connues au cours du week-end dernier sont chose du passé. Une masse d’air arctique amène une chute considérable du mercure pour le début de la semaine.

ICONS MARDI

Mardi, un mercure à un peu plus de 5 °C est attendu à Montréal en après-midi. Grosso modo, le sud de la province devra se contenter de températures de 5 °C à 10 °C sous les normales saisonnières, avant une remontée jeudi.

Et en mai?

Le Québec s’apprête à entamer le dernier mois du printemps météorologique. Logiquement, les températures suivent une progression ascendante. Or, la région métropolitaine est-elle à l’abri d’une masse d’air froid qui ferait dégringoler le thermomètre sous les 10 °C?

MAX MAI1

En temps normal, la période durable des maximums au-dessus des 15 °C arrive à la fin avril pour Montréal. Mais il n’est pas impossible de voir le mercure partir en chute libre en mai.

MAX MAI3

C’est déjà arrivé : depuis 1942, Montréal a connu un maximum inférieur à 10 °C à 10 reprises les 2, 3 et 9 mai. L’an dernier, la marque a été enregistrée à deux moments, soit les 3 et 17 mai. Fait étonnant, un maximum de 6 °C s’est produit le 31 mai 1946, un record. Il s’agit d’ailleurs de la marque du bas maximum à battre pour un 31 mai à Montréal.

Correction Maureen

Pour qu’un tel scénario se produise en mai, un contexte météorologique doit être favorable (ou défavorable dans ce cas-ci). Lorsqu’une masse d’air doux domine dans les provinces de l’Ouest, l’air froid de l’Arctique peut descendre sur les provinces de l’est. En résumé, s’il fait chaud dans les Prairies, la fraîcheur pourrait faire son retour au Québec.

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Bon à savoir : le 31 mai 2020, la ville de Sherbrooke a enregistré un maximum de 9,5 °C quelques jours après la canicule du 26 au 29 mai. Montréal a d’ailleurs vu le mercure grimper jusqu’à 36,6 °C le 27 mai. Cette même année, la seconde moitié d’avril avait été particulièrement fraîche et ses répercussions se sont prolongées le mois suivant.

MAX MAI4

Au moment d’écrire ces lignes, une chute des températures se dessinerait au cours de la deuxième semaine de mai. Une descente d’air froid viendrait faire chuter le mercure et empêcherait ainsi le maximum de se hisser au-dessus des 10 °C.

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