Chute du mercure : un plongeon vers l’automne?
Il serait difficile de ne pas s’en apercevoir. Détails.
La chaleur a tout donné
En date du 17 août, la métropole a enregistré à 22 reprises des maximums de 30 °C ou plus depuis le début de l’été météorologique. Si une nouvelle occasion se présentait, 2025 entrerait au sein du palmarès des étés comptant le plus de jours ayant franchi la marque. La dernière canicule y est pour beaucoup; Montréal a vu le mercure culminer au-delà des 30 °C durant six jours consécutifs. Ce n’est pas tout, le maximum a une fois de plus atteint la barre samedi. Or, cette chaleur est temporairement chose du passé; le passage d’un front froid a ramené un flux d’air frais sur la province. La seconde portion du week-end offre un véritable avant-goût de l'automne aux Québécoises et Québécois.
Retour vers le futur
C’est comme si la province était passée de la mi-août à la mi-septembre en moins de 24 heures. Cette chute drastique du mercure était également accompagnée de solides averses. À Lévis, la forte pluie qui tambourinait sur les fenêtres en a probablement réveillé plus d’un. À Montréal, les températures peinaient à dépasser la quinzaine de degrés Celsius en début d’après-midi, dimanche, avant que le ciel se dégage. Une journée idéale pour faire le ménage. Ce n’est pas terminé; cette descente d’air frais sur la province devrait s’étirer jusqu’en milieu de semaine. La journée de mercredi serait la plus automnale : dans le sud du Québec, les maximums ne devraient pas dépasser la barre des 20 °C, sous un ciel majoritairement gris et des averses isolées.
Un peu d’optimisme
Le glas estival n’a toutefois pas encore sonné; l’automne météorologique n’arrive qu’au petit matin du 1er septembre. À compter de jeudi, les températures iront rejoindre les normales saisonnières, voire les dépasser au cours du prochain week-end. Ce n’est pas tout, le soleil serait également de la partie. Comme quoi les jours à venir ne sont qu’un soubresaut automnal dans un été particulièrement chaleureux.
