Risque d’orages samedi au Québec
Des averses et des orages, avec quelques coups de foudre possibles, sont à surveiller pour des secteurs du Québec, ce samedi en après-midi et en soirée. Prévision.
Système frontal
Ce samedi, quelques averses et des orages sont possibles pour des régions au nord et au centre-nord de la province. Un front évolue des secteurs de Chibougamau et les environs vers le Saguenay—Lac-Saint-Jean. « Les orages de type frontal sont vraiment typiques au mois de septembre avec le combat de masses d’air. On peut voir ça de manière régulière », explique Bertin Ossonon, météorologue.

Un ingrédient pour du soulèvement
C’est en après-midi que les orages pourraient se présenter du côté de Matagami et de Chibougamau. Ensuite, en soirée les orages devraient se manifester tout d’abord vers le Lac-Saint-Jean, puis plus tard au Saguenay. C’est d’ailleurs pour ce secteur qu’on surveille, d’ici la fin de la soirée et le début de la nuit, de possibles éclairs. « Un peu d’énergie convective est disponible pour permettre le soulèvement et pour former quelques cellules capables de produire des coups de foudre. On ne parle toutefois pas d’orages violents ce samedi, au Québec », mentionne Bertin Ossonon. De fortes rafales de 60 km/h et plus sont tout de même possibles, ainsi que de la pluie abondante par endroits.

Pendant ce temps, ailleurs au Québec, le soleil sera majoritairement au rendez-vous, même s’il devrait laisser sa place en alternance aux nuages. Dans le sud du Québec, le mercure devrait être près des normales saisonnières, notamment avec 23° du côté de Montréal, au cours de l’après-midi.

Septembre dans toute sa splendeur orageuse
Avec cette activité orageuse, même si très légère, le Québec enregistre ce samedi une neuvième journée avec orages en septembre. La normale, pour ce mois du calendrier, est de 14 jours de temps orageux. Il s’agit d’ailleurs du quatrième mois le plus actif de l’année au Québec, en ce qui concerne les orages.

Ainsi, au chapitre des orages, septembre est devancé par ses compatriotes plus estivaux, c’est-à-dire juillet, août, et juin. Mais qu’on se le tienne pour dit : septembre refuse qu’on le sous-estime, tant qu’il n’est pas terminé!
Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.
