Incendies : trois choses à savoir sur le danger extrême au Québec
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) ont décidé d'élargir le territoire visé par l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert à tout le Québec.
Le risque d'incendie est maintenant à un niveau extrême pour l'ensemble de la province. De plus, les autorités insistent sur le fait que les feux d'artifice sont strictement interdits pour la Saint-Jean.
Des points chauds
Actuellement, 25 incendies sont en activité au Québec, dont un qui fait toujours des ravages dans le secteur de Chutes-des-Passes, au nord du Lac-Saint-Jean. Actif depuis le mardi 16 juin, le feu est toujours hors de contrôle. Les pompiers forestiers tentent maintenant de protéger la centrale hydroélectrique Péribonka IV d’Hydro-Québec. Les flammes étaient à 1,2 km des installations tôt dimanche matin.
Le feu dans une tourbière, qui a débuté vendredi après-midi à Rivière-Ouelle, dans le Bas-Saint-Laurent, est maintenant contenu.
Depuis le début de la saison de protection, 460 incendies de forêt ont été répertoriés. La moyenne des dix dernières années à pareille date est de 231.
La fumée fait du chemin
La SOPFEU rappelle que la collaboration de tous est essentielle pour que l’interdiction de faire des feux à ciel ouvert en forêt soit respectée. Cette mesure a pour but de limiter les risques d’incendie de forêt.
Les répercussions sont nombreuses en ce qui concerne les feux de forêt. De fait, les arbres brûlent, les incendies menacent les zones habitées, mais il y a aussi la fumée qui voyage très bien. La ville de Québec, Saint-Georges en Beauce, la Mauricie et même la grande région métropolitaine a vu la qualité de l'air grandement affectée par la fumée.
Mardi, la SOPFEU rapporte 484 incendies cette année. La moyenne des dix dernières années est de 233. À l'heure actuelle, 34 foyers sont actifs et plus de 63 416 hectares brûlent, soit plus du double de la moyenne. Le seul incendie de Chute-des-Passes, au nord du lac Saint-Jean, s'étend sur une superficie d'un peu plus de 62 000 hectares.
Peu de précipitations
En plus de faire face à une canicule, il y a peu de précipitations, ce qui augmente la sécheresse et les risques d'incendie. Peu importe où vous vous trouvez en province, le risque est extrême. De plus, la chaleur sèche des derniers jours constitue un facteur aggravant.
Une lueur d'espoir subsiste à l'horizon. En effet, de la pluie est attendue au cours des prochains jours. Certaines régions pourraient recevoir jusqu'à 70 mm d'eau d'ici dimanche. Il faut toutefois surveiller les orages qui augmentent le risque d'allumer de nouveaux foyers d'incendie.
À VOIR ÉGALEMENT : La recette de votre été, la voici !
