Deuxième moitié d'automne : on risque de tomber de haut
Après un début d’automne aux accents estivaux, la suite risque de paraître plus rude, et ce, même si les prochaines semaines devraient rester près des normales ou légèrement au-dessus. Autrement dit : on risque de tomber de haut.
En bref :
Jusqu’à +2 °C au-dessus des normales depuis le 1er septembre;
Suite attendue : fin octobre douce, début novembre près des normales, fin novembre douce;
La baisse semblera plus abrupte après les pics de début octobre;
Automne encore plutôt clément, mais moins marqué qu’en première moitié.
Après deux automnes records
La première moitié de l’automne météorologique (1er septembre–15 octobre) a été largement chaude au Québec, avec des écarts atteignant +2 °C par rapport aux normales dans plusieurs régions. À Montréal, cette lancée s’inscrit dans la continuité des deux derniers automnes record (2023 et 2024).
« Étalée sur les trois mois de l’automne météorologique, la descente des températures va ressembler à la normale, mais l’effet sera perçu comme plus saisissant, parce que le début d’octobre a été très chaud », souligne le météorologue Nicolas Lessard.
Pourquoi un « choc »?
Ce « choc » attendu relève donc surtout de la perception : après plusieurs journées quasi estivales, le retour à des valeurs saisonnières – même légèrement au-dessus – paraîtra brusque. Par ailleurs, signalons qu’une première moitié d’automne douce coïncide généralement avec une saison douce dans son ensemble.
Un régime de douceur
Pour la seconde moitié, le scénario dominant pointe vers une fin octobre assez douce, un début novembre près des normales, puis une fin novembre de nouveau douce.
La majorité des régions canadiennes pourraient connaître une seconde moitié plus douce que la normale, à l’exception d’une partie de l’Ouest (Colombie-Britannique, Alberta et Yukon).
Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.