Novembre : les amateurs de neige devront être patients
Novembre s'annonce bien décevant pour les amateurs de sports de glisse : frais au début, doux à la fin, avec un manteau blanc qui se fait attendre dans le sud de la province. Voici les détails.
En résumé :
Moins de journées de neige que la moyenne habituelle au Québec
Un début de mois plus frais, suivi d’un adoucissement vers la fin novembre
Plus de pluie que de neige pour les secteurs du sud, notamment Montréal
Peu de blanc pour un mois de novembre
En temps normal, novembre apporte environ quatre bordées de neige et près d’une quinzaine de jours avec précipitations neigeuses sur la province. Cette année, le portrait sera différent : les systèmes dépressionnaires risquent d’amener plus de pluie que de neige, particulièrement pour le sud du Québec.

À noter pour Montréal
Cette année, les premières neiges mesurables pourraient n’arriver que vers la fin novembre ou même au début décembre. Les retardataires de pose de pneus d’hiver, tenez-vous-le pour dit!

Des températures en dents de scie
Le mois débutera sur une note plutôt fraîche, fidèle à la saison, mais la fin de novembre s’annonce plus douce. Cette alternance entre air froid et redoux créera un contexte propice aux mozus de rhumes… mais je m’égare. Ça créera surtout un contexte propice aux mélanges de pluie et de neige fondante, plutôt qu’aux véritables bordées hivernales. Les normales saisonnières continuant de baisser rapidement à cette période de l’année, ce petit surplus de douceur suffira à retarder l’installation durable de la neige au sol. Mais gardez vos bottes proches, on ne sait jamais.

Le nord mieux servi
Si le sud devra patienter, les régions du nord-ouest du Québec pourraient quant à elles se retrouver dans un couloir un peu plus actif avec des précipitations plus fréquentes et même quelques accumulations.
Pour la majorité des Québécois, il faudra donc encore un peu de patience avant de voir les flocons s’installer pour de bon. En attendant, d’ici le mois de décembre, on risque de sortir nos parapluies pas mal plus souvent que nos pelles à neige.
Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.
