Cinq villes du Québec sont (presque) assurées de connaître un Noël blanc

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Noël est à nos portes : dans seulement trois semaines, certains secteurs pourraient profiter d'un généreux tapis blanc, alors que d'autres auraient plutôt droit à des célébrations qui pourraient se dérouler... sur le gazon. Voyez ce qui se dessine à l'horizon pour votre secteur.


Petit rappel : le critère de référence pour parler d’un Noël blanc est une épaisseur de deux centimètres de neige au sol le 25 décembre.

Dans le sud du Québec, lorsque l'on commence le mois de décembre avec de la neige au sol, il y a 84 % de chance d'avoir un Noël blanc. Au contraire, s'il n'y en a pas, la probabilité baisse significativement. À l'heure actuelle, ce secteur est majoritairement dégarni, alors que l'Amérique du Nord connaît actuellement une étendue de neige record.

Ailleurs dans la province, la neige se porte mieux : Val-d'Or et Sept-Îles ont commencé le mois avec une quantité de neige au sol presque record.

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Au fur et à mesure que le mois avance, les probabilités d'avoir un Noël blanc diminuent rapidement. Lorsqu'on dépasse la mi-décembre et qu'il n'y a toujours pas de neige au sol, il y a seulement une chance sur trois d'en avoir un.

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Jusqu'au 12 décembre, il n'y a pas d'accumulations de neige importantes prévues : les températures se trouveront au-dessus du point de congélation à compter du 8 décembre, faisant diminuer le tapis blanc. Il est également possible qu'il y ait de la pluie. Heureusement, un peu de froid et de neige sont prévus après la mi-décembre. La situation demeure donc sous surveillance.

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Ces facteurs qui changent la donne

Pour avoir droit à un Noël blanc, il faudrait avoir droit à une trajectoire des dépressions actives jumelée à du temps froid qui persisterait jusqu'aux festivités.

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Les causes derrière un Noël vert : le redoux soudain, la pluie torrentielle et les vents. Le plus récent et généralisé est celui de 2015. Cette année-là, il n’y avait pas de neige au sol de Val-d’Or à Sherbrooke, en passant par Québec, Montréal et Gatineau.

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En 2018, il y a eu peu de systèmes dépressionnaires et les deux tempêtes majeures nous ont principalement laissé des précipitations liquides. Un de ces systèmes, qui a touché la province avant Noël, a occasionné des accumulations de pluie de plus de 50 mm localement, avec des températures pouvant atteindre 14 °C. C’est d’ailleurs ce système qui a été responsable d'un Noël vert dans plusieurs secteurs du sud, du centre et de l’est.

Des villes plus chanceuses que d'autres

Seulement deux Noëls verts ont été observés à Québec depuis 1955 (2006 et 2015), alors qu'il n'y en avait pas eu avant les années 2000. En moyenne, 25 centimètres jonchent le sol cette journée-là.

À Montréal, le portrait est diamétralement différent : en moyenne, il y a seulement huit centimètres au sol le jour de Noël. « Les épisodes de redoux et de pluie jouent donc un rôle important pour déterminer si le Noël sera blanc ou vert », explique Réjean Ouimet, présentateur et spécialiste à MétéoMédia. La probabilité est plutôt de 75 % dans la métropole selon les données des 60 dernières années et seize Noëls verts ont été comptabilisés depuis 1955. C'est d'ailleurs la ville avec la plus faible performance statistique.

Au Québec, la ville de Saguenay est la seule ville où la probabilité d'obtenir un Noël blanc est de 100 %. La moyenne de neige en décembre est de 80 centimètres et les températures moyennes oscillent entre -3 ˚C et -11 ˚C, favorisant ainsi le maintien du tapis blanc. À Bagotville, il y avait seulement trois centimètres de neige au sol en 1957, ce qui a frôlé le Noël vert... Le 19 décembre, il y avait 64 centimètres de neige au sol. Elle a donc fondu très vite !

Voici quelques autres secteurs qui sont presque assurés d'avoir un Noël blanc :

  • Val-d’Or;

  • Québec;

  • Rimouski;

  • Sept-Îles;

  • Gaspé.

Source : Environnement Canada

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