Montréal pourrait voir la fin d’une longue séquence

Le mercure est en chute libre dans le sud du Québec… mais devrait grimper à nouveau vers la fin de la semaine. D’ici là, avec une température plus basse au thermomètre, Montréal pourrait bien mettre fin à une impressionnante séquence de 52 jours. Explications.

La preuve d’un été chaud

La saison estivale 2025 a été particulièrement chaude et ce n’est pas qu’une impression : depuis le 27 juin, tous les jours ont été au-dessus des 22°, à Montréal. On parle donc précisément de 52 journées consécutives lors desquelles le mercure maximum a dépassé les 22°. « Non seulement le mercure a-t-il dépassé ce seuil, mais il a été par moments largement au-dessus des normales saisonnières », souligne Alexandra Giroux, météorologue.

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Dans les faits, environ 70 % de ces journées ont été plus chaudes que la normale de saison.

La fin d’un chapitre

Avec ce dimanche gris, frais et maussade, on pourrait penser que Montréal signe assurément la fin de cette séquence de journées au mercure supérieur à 22°… Eh bien surprise : non, ce n’est pas le cas! « Ce dimanche est une journée un peu particulière, car les températures progressent d’une façon plutôt irrégulière. Ainsi, même si la métropole se retrouvera sous les 22° au cours de l’après-midi, tôt dans la nuit, vers 1 h, un mercure de 24° y a été enregistré », explique Alexandra Giroux. À cette période de l’année, il est assez rare que les températures baissent au fil de la journée plutôt que de monter. C’est un « phénomène » qui est moins commun en été qu’au cours des autres saisons.

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Résultat? La fin de cette séquence prolongée ne sera pas pour aujourd’hui, malgré les apparences. Si dimanche n’a pas été en mesure de clore ce chapitre estival, lundi pourrait bien s’en charger, selon toute vraisemblance, puisque la prévision actuelle est de 21°, pour Montréal.

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Un match nul… ou presque

Si jamais cette séquence se termine bel et bien le 18 août, elle aura duré précisément 52 jours. L’année 2025 de Montréal pourrait ainsi se tailler une place dans le palmarès des années qui ont connu ce type de séquence le plus longtemps. Jusqu’à maintenant, c’est l’été 2018 qui occupe le premier rang, grâce à ses 69 jours au-dessus des 22° (enregistrés du 22 juin au 29 août). La séquence estivale actuelle ne pourrait pas non plus déloger celle des années 1944 et 1975 avec, respectivement, 63 et 54 jours de plus de 22°.

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Cependant, l’été 2025 à Montréal pourrait se partager la quatrième position avec l’année 2011… mais pas de chicane!

Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.

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