Le Québec atteint un point de non-retour et ça dégringole à grande vitesse

Les 5 @ 7 devront dorénavant se terminer dans la pénombre. Les journées raccourcissent à vitesse grand V.


Un seuil emblématique

À Montréal, une étape symbolique sera franchie mercredi : le soleil se couchera désormais avant 19 h. Ce détail peut sembler anodin, mais il marque un tournant bien réel dans le passage de l’été à l’automne. À l'est de Montréal, ce seuil est déjà chose du passé. Le Soleil se couche même avant 18h30 depuis le début de la semaine à Gaspé. Et il approche à grands pas pour les régions de l'ouest de la province. Le coucher du Soleil se fera à 19h25 mercredi à Normétal, mais le lever se fait plus tard qu'ailleurs au Québec. On n'y verra le Soleil qu'à partir de 7h00 dès la fin de la semaine.

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Un rythme accéléré

En juin, les Montréalais profitaient de soirées qui s’étiraient jusqu’à près de 21 h. Avec un lever de Soleil peu après 5h00, on parle de plus de 15 heures et demie d'ensoleillement. Trois mois plus tard, la perte de lumière atteint déjà plus de deux heures, et le phénomène va s’accélérer. Chaque jour de septembre, nous perdons environ 3 minutes de clarté. À l’équinoxe d’automne, le 22 septembre, on perdra exactement 3 minutes et 10 secondes d'ensoleillement en une seule journée.

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Des journées plus courtes que d'autres

À mesure que l’automne progresse, ces écarts régionaux deviennent plus frappants. Dès la fin octobre, partout au Québec, le soleil se couchera avant 18 h. Et avec le retour à l’heure normale, début novembre, il faudra s’attendre à des fins de journée plongées dans l’obscurité dès 16 h 30 à 17 h, selon les régions. L'écart entre juin et décembre est frappant pour le Québec. À Montréal, on parle de tout près de 7 heures de différence pour la durée d'une journée. Plus au nord, à Sept-Îles, on parle d'une journée qui dure 8h02 le 21 décembre, et 16h42 le 21 juin. Une différence de plus de 8 heures.

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Le quotidien chamboulé

Au-delà de la météo, c’est tout le rythme de vie qui change : activités extérieures écourtées, trajets du retour à la maison dans la pénombre, et un quotidien où l’on allume les lumières de plus en plus tôt. Un signe clair que la saison froide est à nos portes, même si les températures peuvent encore jouer les prolongations estivales.

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Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.

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