Le Québec, dans la ligne de mire d’un ouragan ?
À l’heure actuelle, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse se préparent au passage d’Henri. Si ce dernier ne semble pas se diriger directement vers les deux provinces canadiennes, il est toutefois fort possible qu’il engendre des rafales et de la pluie modérée.
De plus, comme son arrivée n’est prévue que pour le début de la semaine, il subsiste une probabilité que sa trajectoire se modifie, incluant un risque qu’il affecte le Québec.
De possibles impacts pour le Québec ?
Pour le moment, tout porte à croire que la province ne sera que très peu touchée par la venue d’Henri. Cependant, deux éléments joueront un rôle clé quant aux possibles contrecoups qui pourraient affecter le Québec.
En premier lieu, si Henri devait préserver une bonne intensité, un creux en altitude situé à l’ouest de la province pourrait influencer sa trajectoire et l’amener vers nous. Sans toutefois littéralement passer au-dessus du Québec, le système traînerait avec lui un bon potentiel d’eau précipitable ainsi que beaucoup d’humidité.
Dans une telle éventualité, la Nouvelle-Angleterre risquerait fort de recevoir la visite d’Henri. Si tel est le cas, ceci correspondrait presque jour pour jour au passage de l’ouragan Bob, l’un des cyclones tropicaux les plus coûteux de l’histoire de la Nouvelle-Angleterre, il y a 30 ans.
En revanche…
Si le système se dirige un peu plus vers l’est, l’influence de l’anticyclone des Bermudes risque fort de l’attirer davantage vers le large. Ainsi, si ce scénario se matérialise, les contrecoups seraient pratiquement nuls pour la province.
Une chose est sûre cependant : si vous espériez que la chaleur quitte rapidement la Québec ; vous devrez prendre votre mal en patience. En effet, peu importe la trajectoire qu’empruntera Henri, son itinéraire influencera les ressentis au début de la semaine prochaine : alors que ceux-ci auraient normalement dû être moindres, ils devraient avoisiner les 40 ce dimanche et lundi.
