Le mois de février, vous devriez l’aimer pour trois raisons

Le Québec se retrouve sur la pente ascendante.


Soleil et lumière

Même si février est froid au Québec, il y a des raisons de se réjouir de son arrivée. C'est un pas dans la bonne direction puisque le soleil prend de la force et s'élève plus haut dans le ciel. Aussi, la durée du jour augmente de façon importante. Entre le 1er et le 28, on gagne environ 1 h 30 au Québec. De plus, au début du mois, le soleil se couche après 17 h.

« En premier lieu, le soleil prend du galon et a de plus en plus d’influence : il se renforce et réchauffe davantage, explique Réjean Ouimet, météorologue. Les heures d’ensoleillement allongent de jour en jour. Notre étoile a donc un impact sur l’hiver qui amorce son déclin lors du mois le plus court de l’année. »

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Les heures d'ensoleillement augmentent de façon importante en février par rapport à décembre et janvier. N'oublions pas que le mois ne compte que 28 jours alors que les deux précédents en comptent 31. C'est un gain de 10 à 15 %. Donc, non seulement le soleil est présent plus longtemps chaque jour, mais le ciel est aussi moins nuageux.

« En moyenne, la présence du soleil est plus importante en février, avec un niveau d’ensoleillement moyen de 44 % à Montréal, estime Réjean Ouimet. On tourne la page sur le côté sombre de l’hiver. »

FÉV2

La douceur

Depuis une quinzaine d'années, les mois de février suivent une tendance vers la douceur. Par exemple, à Montréal, cinq d'entre eux ont été parmi les plus doux. Une seule exception à la règle : 2015 qui a été record en ce qui concerne le froid.

« Le jeu des masses d’air nous est plus favorable quand on regarde le passé récent, affirme Réjean Ouimet. Depuis 2010, la chance d’avoir un mois de février exceptionnellement doux (parmi les 10 plus doux jamais enregistrés) a été au moins deux fois plus grande que durant les époques antérieures. »

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FÉV3

La neige

Quand la neige fond avant la fin de l'hiver, l'impression d'une saison écourtée est partagée. Pour les météorologues, le 1er mars correspond au début du printemps. Selon la logique, Montréal devrait revoir la pelouse plus tard. Si la chance sourit à ceux qui n'aiment pas la neige, elle disparaît parfois en février.

« Une des caractéristiques de la fin de la saison au Québec, c’est la disparition de la neige au sol, poursuit Réjean Ouimet. Un phénomène qui intervient en moyenne pour les secteurs les plus au sud du Québec dans la quatrième semaine de mars. Depuis 2000, on a vu à trois reprises le retour du gazon en février dans la région de Montréal. »

FÉV4

Avec la collaboration de Kevin Cloutier et Réjean Ouimet, météorologues.


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