
Le froid s'empare de la Floride
Les « snowbirds » ne seront pas gâtés la semaine prochaine.
Alors que les premiers jours de janvier étaient sous les normales au Québec, le contexte atmosphérique est sur le point de changer.
En hiver, le vortex polaire joue un rôle important dans la distribution d’air froid. Dans les prochains jours, celui-ci se placera au-dessus de la baie d’Hudson et repoussera du même fait le courant-jet plus au sud. Conséquence? Une descente d’air arctique pourrait toucher le sud-est du continent, jusqu’en Floride!

Plus de 10 °C sous la normale en Floride
La Floride convoitée pour ses températures douces même en plein hiver sera sous l’emprise de cette masse d’air froid au cours de la semaine prochaine. Les nuits seront particulièrement froides et pourraient descendre sous la barre des 0 degré. Ces températures négatives risquent de provoquer du gel! Les journées seront également fraîches avec des anomalies d’au moins 10 degrés par rapport à la normale, en particulier dans les villes au nord de l’État.

La plupart des comtés du nord et du nord-ouest de la Floride connaîtront des températures inférieures à 0 °C. Les villes de Jacksonville et Orlando seront particulièrement à surveiller pour le froid mordant, où le thermomètre pourrait afficher jusqu’à -5 °C.
Outre la déception des vacanciers, ces températures glaciales ne sont pas habituelles dans un État comme la Floride. La formation de glace et de neige pourrait en outre perturber les déplacements et les activités quotidiennes des habitants.

Le Québec à l’abri
Au Nord et au Centre du Québec, par contre, ce sera le contraire. Pendant que le froid s’écoulera plus au sud, une dépression, idéalement positionnée au nord de la Belle Province, devrait repousser l’air froid et provoquer une remontée du mercure. Les températures seront au-dessus des normales saisonnières pour une bonne partie de la semaine prochaine. Bien que le sud du Québec connaîtra du temps plus frais, les anomalies restent en-dessous de celles que connaîtra la Floride.
Avec la collaboration de Stéphanie Bergeron, météorologue.