L’automne risque de passer au compte-goutte
Les semaines à venir devraient être plutôt sèches sur une large partie du Québec. Entre le 16 septembre et le 15 octobre, les épisodes de pluie devraient être moins nombreux et, souvent, brefs.
Nettement sous la normale
« Les conditions actuelles favorisent le maintien d’un temps sec: on aura des précipitations, mais elles seront davantage dispersées », résume le météorologue Réjean Ouimet.
La normale pour cette période est de près de 90 mm de pluie répartis sur environ 14 jours au Québec. Cette année, on devrait en voir bien moins, tant en termes de quantité de précipitations que de jours pluvieux.
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Trois sources de pluie manquent à l’appel
Trois ingrédients qui fabriquent habituellement la pluie d’automne sont pour l’instant en retrait. Orages, restes de tempêtes tropicales et grands systèmes automnaux de longue durée : chacun de ces scénarios présente un risque faible au cours des 30 prochains jours.
Des disparités régionales
Les régions de la vallée du Saint-Laurent jusqu’à la Gaspésie sont les plus susceptibles de rester sous la normale, tandis que les régions plus au nord et à l’ouest devraient terminer avec des cumuls de précipitations plus près des normales.
À l’échelle de l’Amérique du Nord, la région côtière de la Colombie-Britannique et l’Oregon, ainsi que le Midwest américain et ses régions frontalières canadiennes devraient voir le plus de pluie. Mais tout l’est du continent, de la Louisiane à la Gaspésie, devrait récolter bien peu de précipitations.
Un cœur de l’automne magnifique, mais des sols qui ont soif
Moins d’eau au pluviomètre, cela signifie plus de journées praticables pour les activités extérieures, ce qui plaira aux amateurs de randonnée et aux personnes qui voudraient aller admirer le spectacle des couleurs dans les semaines à venir.
Toutefois, cela peut aussi causer des maux de tête pour plusieurs municipalités et organisations alors que les cours d’eau et les sols ne bénéficieront pas, en général, de longues pluies de recharge et que les réservoirs n’auront pas l’occasion de se remplir de manière importante.
Avec la collaboration de Réjean Ouimet, météorologue