Juillet 2025 : un mois déjà très pluvieux et ça pourrait se poursuivre

Le début de juillet a été tellement pluvieux que certains secteurs du Québec ont pratiquement déjà doublé les accumulations d’eau qu’ils reçoivent normalement au cours de ce mois! En revanche, d’autres régions constatent un important déficit de pluie… Un certain équilibre pourrait-il être rétabli d’ici la fin du mois? Prévision.

Juillet… ou vive la fidélité!

Des secteurs de la grande région de Montréal qui reçoivent plus de 80 mm de pluie en une journée. Une alerte concernant de la grêle pouvant atteindre la taille d’une balle de baseball dans Chaudière-Appalaches. Des vents violents et de la rotation observée au Saguenay. Les lignes précédentes ne démontrent que quelques-unes des preuves de l’intensité de juillet 2025. Les orages sont vraiment omniprésents ce mois-ci! En même temps, c’est un peu normal, puisque la saison orageuse au Québec est à son plus fort en juillet. Il y a normalement 27 jours orageux en juillet, dans la Belle Province.

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Il n’en demeure pas moins surprenant de constater qu’en date du 18 juillet, il y a eu 17 jours d’orages. « Ça veut dire que jusqu’à présent au mois de juillet, il n’y a qu’une seule journée où il n’y a pas eu de coup de foudre, sur le territoire québécois », observe Nicolas Lessard, météorologue. C’est assez clair : l’édition 2025 de juillet est active sur le plan temps violent!

Les gagnants et les perdants à la loterie de la pluie

Qui dit « orages » dit normalement « pluie abondante ». L’hyperactivité orageuse de juillet paraît effectivement pour plusieurs secteurs, au niveau des précipitations reçues. Les régions de Montréal, Québec et Val-d’Or sont toutes au-dessus de leur normale en juillet, jusqu’à maintenant. Fait intéressant : on remarque certains écarts plus frappants que d’autres entre des régions fortement arrosées et des secteurs plus secs… Par exemple, Ottawa a reçu seulement 31 mm de pluie jusqu’à maintenant ce mois-ci. Ainsi, même si la capitale canadienne n’est pas si éloignée de Montréal (une distance de près de 200 km), elle a reçu plus d’une centaine de millimètres de pluie de moins que la métropole. « Ce phénomène témoigne donc parfaitement de l’aspect très localisé des cellules orageuses », souligne Nicolas Lessard.

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En sol québécois, ce sont les villes de Gaspé, Rimouski, Sherbrooke et Saguenay qui ont reçu moins de précipitations ce mois-ci, en comparaison avec leur moyenne.

Le nouveau mois préféré des romantiques?

À quoi peut-on s’attendre pour la suite du mois de juillet et sa grande finale? « Généralement, un signal un peu plus sec est à prévoir. Oui, il y aura des précipitations et des orages, mais un peu moins que d’habitude » ajoute le météorologue. On espère surtout que les secteurs les plus inondés de la province et les nombreux sinistrés puissent avoir un répit.

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Une seule journée jusqu’à maintenant en juillet sans un seul coup de foudre sur le territoire québécois… Les plus romantiques diront que c’est impossible, car il y a toujours un coup de foudre quelque part!

Avec la collaboration de Nicolas Lessard, météorologue.

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