Feux de forêt : première bonne nouvelle en plus d'un mois

Les feux de forêt au Québec ont fait parler d'eux à travers le monde. Le contexte météo est récemment favorable à une diminution.


Des feux historiques

En une semaine au début du mois de juin, le feu avait déjà détruit plus d'hectares de forêt dans la zone intensive du Québec que le total des dix dernières années, selon la SOPFEU. En zone intensive, c'est déjà près de 100 fois plus de forêts que la moyenne annuelle qui ont brûlé. Les images ont fait le tour du monde. On a vu New York et d'autres grandes villes américaines étouffer sous la fumée des feux de forêt du Québec. Des traces de fumée avaient même atteint l'Europe à la fin du mois de juin.

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Un peu de répit

Il y a enfin un peu d'espoir, voire une lueur de répit, pour les pompiers qui travaillent sans relâche depuis des semaines. En date du 10 juillet, tous les incendies dans la zone intensive, soit la partie sud de la province, sont maîtrisés ou circonscrits. C'est la première fois que cette situation se produit depuis le 1er juin.

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La pluie à la rescousse

On peut remercier la pluie pour ce répit tant attendu. À titre d'exemple, au cours des 10 premiers jours du mois de juillet, la région de Val-d'Or, particulièrement affectée par les feux, a reçu 22 mm de pluie. Durant tout le mois de juin, la région n'avait reçu que 12 mm de précipitations.

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Risques modérés

La situation peut évoluer rapidement, mais pour l'instant, les risques d'incendie sont de modérés à élevés dans l'ouest et le nord-ouest du Québec. Ils ont été de très élevés à extrêmes durant presque tout le mois de juin.

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Chaque millimètre compte

La pluie des prochains jours frappera plus les secteurs du sud-est de la province, mais la vingtaine de mm prévus ne nuira sûrement pas au travail des pompiers. Pour ce qui est des incendies au nord du Saguenay et sur la Côte-Nord, on parle d'au moins une trentaine de mm de pluie d'ici mardi soir, un coup de pouce qui sera sans doute très apprécié.

Avec la collaboration de Carol-Ann Veilleux, météorologue.

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