Été 2025 : Montréal pourrait se hisser dans un palmarès important

Une occasion de plus et le tour est joué. Détails.


Les amoureux de la chaleur ont gagné

La fraîcheur anormale de mai n’était pas un avant-goût de l’été; les semaines qui ont suivi ont propulsé le mercure bien au-delà des normales saisonnières à de nombreuses reprises aux quatre coins de la province. Au moment d’écrire ces lignes, la métropole a enregistré 22 journées avec un maximum de 30 °C ou plus depuis le début de l’année. La plus récente canicule y est pour beaucoup : la ville aux cent clochers a vu le mercure atteindre la fameuse barre durant 6 jours consécutifs. Rappelons qu’en moyenne, elle est atteinte à 12 occasions durant l’année et la saison n’est pas encore terminée.

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En route vers le palmarès

Ce n’est pas fini, la barre des 30 °C pourrait à nouveau être franchie d’ici les prochaines semaines. À court terme, les températures seront nettement sous les normales pour une bonne partie de la semaine, en raison d’un flux d’air frais qui s’est imposé à la suite du passage d’un front froid. Or, une remontée du mercure est anticipée pour le prochain week-end, sans toutefois parler de chaleur caniculaire. Si Montréal enregistre une fois de plus un maximum supérieur à 30 °C, l’année 2025 entrerait dans le palmarès des années comptant le plus grand nombre de jours ayant franchi la trentaine. Vraisemblablement, Montréal ne devrait pas déloger celles trônant sur le podium puisqu'elles conservent une avance considérable. En 1955, la barre des 30 °C a été franchie à 33 reprises, un record absolu pour la métropole.

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Bon à savoir : en 2025, la barre des 30 °C a été franchie à 22 reprises à Gatineau et une douzaine de fois du côté de Saguenay.

Et le reste du Québec dans tout ça

Bien évidemment, lorsqu’il fait chaud dans le sud du Québec, plusieurs autres régions goûtent aussi à la chaleur, mais généralement de façon moins prononcée. En date du 17 août, Québec a enregistré des maximums de 30 °C ou plus à neuf reprises. Cela peut sembler peu si on compare les résultats avec ceux de Montréal. Or, la région de la Capitale-Nationale observe normalement de telles valeurs à seulement six occasions durant l’année. Soulignons finalement qu’atteindre les 30 °C est tout à fait possible durant le premier mois de l’automne météorologique. En moyenne, Gatineau observe une telle valeur à au moins une occasion durant septembre, une année sur deux. Quant à Montréal, l’on observe un maximum de 30 °C quatre années sur dix durant le neuvième mois de l’année.

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