Été 2025 : cette séquence pourrait tout changer

Quand on pense à l’été, on pense aux vacances, aux journées chaudes… et beaucoup aux beaux week-ends où on peut profiter de la piscine ou du barbecue. Pour bon nombre de Québécois, ces deux jours de liberté par semaine façonnent la perception de la saison estivale. Qu’en sera-t-il cette année?

Pas de bel été sans beaux week-ends

« En ce qui a trait à la perception que l’on se fait de l’été au Québec, le temps qu’il fait lors des fins de semaine (au même titre que les semaines de vacances) joue un rôle prépondérant », affirme le météorologue Réjean Ouimet.

Si vous aviez une sortie à la plage la fin de semaine dernière, vos souvenirs pourraient varier selon si elle était prévue le samedi (chaud, dégagé, 12 h d’ensoleillement et aucune pluie) ou le dimanche (orages et record de pluie à Montréal).

La situation devrait être similaire le week-end prochain : un beau samedi suivi d’un dimanche couvert et pluvieux. Comme quoi ces deux jours de la semaine peuvent faire ou défaire un été.

Le Québec connaît en moyenne 18,9 beaux week-ends par année, toutes saisons confondues, soit un peu plus de un sur trois. Sans surprise, c’est en été qu’on a le plus de beaux week-ends : 6,7 sur une possibilité de 13, donc un peu plus de un sur deux.

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Mais qu’est-ce qu’un beau week-end d’été? Les critères de MétéoMédia – qui varient selon les saisons – sont les suivants.

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« Cet été, à date, on a eu trois beaux week-ends en juin, et un premier en juillet. Depuis, on verse dans le partagé. Tout reste à faire pour les week-ends de la 2e moitié de l'été et, plus particulièrement, les trois fins de semaine des vacances de la construction, qui seront déterminantes pour sceller le sort de l'été 2025. »

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La recette parfaite

Le Québec peut profiter de conditions météorologiques idéales quand un anticyclone stationnaire est bien implanté au sud. Celui-ci favorise une stabilité atmosphérique propice à une enfilade de journées de beau temps.

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« Avec la saison qui atteint sa vitesse de croisière en juillet-août, la moyenne des beaux weekends monte à travers l'été, précise Réjean Ouimet. En juin, on a 1,8 belle fin de semaine en moyenne, près de 2 beaux week-ends en juillet et 2,5 en août. »

Des étés qui ont fait belle impression

Certains étés récents ont laissé une impression mémorable. En 2021 et 2022, le Québec a connu 9 beaux week-ends durant l’été. Et sur le classement des étés les plus agréables depuis 1942, 2021 arrive au 2e rang, tandis que 2022 se classe 23e.

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Les étés 2018, 2005 et 2002 sont également dignes de mention, avec neuf belles fins de semaine sur une possibilité de 13, au cours des mois de juin, juillet et août. « Le score global des étés en question tient compte à la fois de la chaleur et du régime de pluie », explique Réjean Ouimet.

D’autres étés à oublier

À l’inverse, on peut citer 2009 comme un exemple d’été moche : on n’y a vu que quatre beaux week-ends.

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Un autre été remarquable pour sa médiocrité : l’été Pinatubo de 1992, nommé à la suite de l’éruption du volcan du même nom en 1991. « L’éruption avait voilé le ciel en haute altitude, altérant ainsi le climat jusqu'à l’été suivant. Lors de cet été sans chaleur, seulement une belle fin de semaine a été répertoriée », indique Réjean Ouimet. Cet été a été le 3e plus laid au Québec.

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« Entre la poule et l’œuf, difficile de dire ce qui a préséance. Il en va de même entre les week-ends et l’été dans son ensemble. Les uns ne vont pas sans l’autre. »

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