Pluie diluvienne : Debby va apporter des risques importants au Québec
Les restes de l'ouragan Debby au Québec ne passeront pas inaperçus et vont apporter leur lot d'instabilité. Prévision.
En bref :
La trajectoire de Debby vise directement le Québec;
Jusqu'à 100 mm de pluie sont anticipés;
Risque d'aquaplanage, de crues soudaines et d'inondations.
Au tour du Québec
La tempête tropicale Debby a déversé d'importantes quantités d'eau chez nos voisins du Sud. Les États de la Floride, de la Géorgie et des Carolines ont été bien arrosés par le cyclone qui s'est déplacé lentement dans ces secteurs. À compter de jeudi dans la soirée, le Québec devrait commencer à recevoir sa part de précipitations. Certaines menaces associées à cette tempête sont à prendre au sérieux.
Les averses devraient se manifester progressivement, mais c'est surtout vendredi que le gros de la tempête laisserait des traces. De la pluie soutenue et parfois forte est anticipée, surtout dans le sud du Québec.
Beryl contre Debby
Dans le cadre de l'aperçu de l'été, les experts de MétéoMédia avaient souligné le risque associé au passage de tempêtes tropicales au Québec. L'arrivée des restes de Debby serait déjà le deuxième événement de cette nature depuis le début de la saison. Si l'on compare les effets de Beryl à ceux anticipés cette semaine, la trajectoire de Debby se dessine de façon plus directe sur la Belle Province. Un tracé plus au nord aurait pour effet de générer d'importantes quantités de pluie dans la vallée du Saint-Laurent.
Un déluge à risque
Les modèles indiquent que les secteurs de la vallée du Saint-Laurent devraient recevoir d'importantes quantités de pluie ce vendredi après-midi.
Jusqu'à 100 mm pourraient tomber localement d'ici samedi dans le secteur allant du sud de Mont-Tremblant jusqu'au nord de Québec. À Montréal, on s'attend à 50 à 75 mm de pluie, mais les quantités pourraient même être plus importantes.
Toute cette eau pourrait avoir des conséquences fâcheuses. Notamment, le risque de crues soudaines, d'aquaplanage et d'inondations localisées.
Avec la collaboration de Alexandra Giroux, météorologue.