Chaleur extrême historique : on frôle les 40 °C, du jamais vu dans cette région

La chaleur extrême frappe l'ouest du pays, et ce n'est pas terminé. Plusieurs records pourraient tomber cette semaine.


L'Ouest a chaud

Le thermomètre a dépassé la barre des 30° à plusieurs endroits de la Colombie-Britannique lundi. En fait, le mercure a frôlé les 40° à Kamloops, Ashcroft, Princeton et bien entendu, Lytton où il a fait plus de 38°. Même à Prince George, une ville pourtant plus de 800 km au nord de Vancouver, le maximum devrait ateindre les 30° cette semaine.

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Et se réchauffe

Et c'est loin d'être terminé, car la crête, renforcée par une rare canicule marine au large de la côte Ouest, devrait atteindre son pic le mercredi 3 septembre. Le record absolu de chaleur dans tout le pays pour une journée de septembre pourrait être éclipsé. On parle de 40°, enregistré à Morden au Manitoba en 1906, et à Lost River en Saskatchewan en 1940. La ville de Lytton, encore une fois, pourrait voir le mercure dépasser la barre des 40° mardi et mercredi.

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Gare aux feux

Ce blocage anticyclonique persistant met à l'épreuve toutes sortes de records de chaleur pour la mois, et fait craindre une forte recrudescence des feux de forêt. Les conditions sont réunies pour une saison des feux toujours active, voire en phase d’aggravation. Le risque d'incendie est jugé « très élevé à extrême » dans plusieurs zones de la province, favorisé par la chaleur, la sécheresse et des éclairs isolés capables d’enclencher de nouveaux foyers. Les incendies en cours ont déjà entraîné la diffusion de fumerolles toxiques à travers l’Ouest canadien, mais aussi au-delà, affectant la qualité de l’air.

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Une saison qui s'étire

Même si la saison estivale touche à sa fin, la saison des incendies ne faiblit pas pour autant. À l’échelle nationale, 2025 s’annonce comme la deuxième saison la plus dévastatrice en termes de superficie brûlée, un statut conduit par les provinces de l’Ouest, mais qui a une portée nationale inédite. Ce bilan alarmant trouve notamment ses origines dans des « feux zombie », des feux qui ont survécu à l’hiver et se sont ravivés cette année.

Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.

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