Retour attendu de la neige : janvier serait prometteur
Janvier s’annonce bien plus généreux en neige que décembre.
Après un déficit de neige marqué à travers le Québec, janvier pourrait enfin offrir un véritable mois d’hiver. Montréal, qui n’a accumulé que 38 centimètres de neige depuis le début de la saison, reste bien en dessous des moyennes saisonnières. À Val-d’Or, seulement 76 centimètres ont été mesurés, loin des 108 cm habituels. De plus, un redoux prévu fin décembre pourrait faire fondre la neige restante.
Retour de la neige dès le début du mois
La neige pourrait faire son grand retour dès les premiers jours de 2025. Une transition vers des températures plus froides, combinée à une position favorable du courant-jet, permettrait le passage de tempêtes hivernales au début du mois.
Deux scénarios pour la mi-janvier
À partir de la mi-janvier, les prévisions sont plus incertaines. Deux scénarios principaux se dessinent, selon la position du courant-jet :
1. Trajectoire plus au sud : Dans ce cas, les tempêtes hivernales pourraient principalement affecter le nord-est des États-Unis, peinant à franchir la frontière québécoise. Le Québec verrait alors des systèmes moins imposants, comme des clippers de l’Alberta. Ces systèmes, plus secs, apporteraient tout de même quelques accumulations.
2. Trajectoire plus au nord : Ce scénario pourrait ouvrir la voie à des précipitations abondantes, particulièrement dans le sud de la province.
Dans tous les cas, les températures froides favoriseront la neige au détriment de la pluie.
Une fin de mois plus douce
Vers la fin janvier, un redoux pourrait s’installer, influençant la trajectoire des tempêtes et les types de précipitations. Des températures moins froides pourraient favoriser de plus gros systèmes et apporter de plus grandes quantités de neige. En revanche, si le redoux est trop prononcé, cela pourrait affecter le type de précipitation et menacer la neige.
Malgré cela, les estimations restent généreuses : Montréal pourrait aisément dépasser sa moyenne mensuelle de 51 centimètres avec deux ou trois bordées. Québec et Gaspé devront viser 70 et 79 centimètres, respectivement.
Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.