Action de grâce : les meilleures et les pires au Québec
Le long week-end de l'Action de grâce ne se déroule pas toujours comme l'on souhaiterait. Explication.
Période charnière
C'est connu, octobre est un mois des extrêmes. Le mercure peut atteindre des maximums frôlant la trentaine ou avoir du mal à dépasser le point de congélation. Un puissant combat de masse d'air qui place le Québec dans l'inconnu à chaque édition. Cette année, l'Action de Grâce n'aurait rien d’anormal côté météo. Or, ça n'a pas toujours été le cas.

Les hauts et les bas
En temps normal, les maximums à l'Action de grâce pour la région de Montréal tournent aux alentours des 15 °C. Quant à Québec et Gaspé, le thermomètre culmine généralement tout près des 13 °C. Toutefois, la deuxième semaine d’octobre est souvent le théâtre de poussées de chaleur éphémères. En 2017, Montréal a observé un maximum de 25 °C, un record quotidien. À Gaspé, la ville péninsulaire est passée à seulement deux degrés Celsius d'enregistrer un maximum de 30 °C en 2011. A contrario, il est arrivé que Val-d'Or enregistre un maximum n'ayant atteint que le point de congélation. À Montréal, le plus bas maximum observé à l’Action de grâce est de 6 °C.

Les plus marquantes
Dans le palmarès des pires fêtes de l’Action de grâce, on retrouve les éditions de 1993, de 2001 et de 2018. Le temps était gris, la neige s’est invitée et les températures étaient froides. D’ailleurs, 5 cm sont tombés sur Granby et dans les Laurentides en 2001. Montréal a même eu droit à des flocons et des accidents et sorties de route sont survenus. Toutefois, c’est bien moins comparé à 2024, lorsqu’un système a déversé l’équivalent d’une bordée dans Charlevoix. Rappelons également qu’en 2023, un système frontal et les vestiges du système tropical Philippe ont déversé d’importantes quantités de pluie durant le long week-end.

