Des « trous » sur le Soleil pourraient avoir des conséquences sur Terre

De vastes trous coronaux — ces zones sombres visibles dans l’atmosphère du Soleil — font face à la Terre et propulsent des courants de vent solaire à grande vitesse. Voici ce que cela pourrait signifier pour nous.


Ce que disent les prévisions de la NOAA

L’environnement géomagnétique s’est animé récemment, avec un épisode G2 (modéré) observé tôt le 10 septembre, suivi d’une activité allant de G1 (mineure) à G2 attendue, puis en baisse graduelle d’ici le 12 septembre, selon les derniers bulletins du centre de prévision de la météo spatiale (SWPC) de l’agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

Le pic est passé, mais les flux rapides associés à ces trous coronaux peuvent encore entretenir des secousses géomagnétiques, avec un retour vers des niveaux plus calmes les 11 et 12 septembre.

Aurores et impacts possibles

Lors de niveaux G1 et G2, les aurores boréales deviennent fréquentes aux hautes latitudes et peuvent s’inviter plus au sud lors des pointes. Côté impacts, on parle surtout de fluctuations mineures sur les réseaux électriques à haute latitude, de dégradations temporaires des communications et de perturbations de la précision du GPS — cruciale pour l’aviation et la navigation.

D’où vient ce vent solaire rapide?

Un trou coronal est une région de la couronne solaire où les lignes de champ magnétique sont ouvertes vers l’espace. La couronne y est un peu plus froide et moins dense, d’où son aspect sombre. Ces « fenêtres » laissent s’échapper un vent solaire plus rapide qui, en atteignant la Terre, peut déclencher des tempêtes géomagnétiques.

À la différence des éjections de masse coronale, qui sont des « bouffées » de plasma souvent plus brusques, les flux rapides issus des trous coronaux s’installent parfois sur plusieurs rotations solaires et provoquent des épisodes G1 et G2 récurrents lorsque la zone fait face à la Terre.

À VOIR ÉGALEMENT : Un ketchup aux allures martiennes