Survie : il vit un an sans électricité ni eau courante

Pendant un peu plus d’un an, Félix Pigeon est allé vivre dans un petit camp près de Chibougamau. Ce périple lui a appris à vivre de façon autosuffisante et à bouger au rythme des saisons.


Avocat de formation, le jeune homme a décidé de tout lâcher pour aller vivre dans le bois. Le camp où il a vécu était seulement accessible par bateau et par motoneige. Cette aventure lui a permis d’apprendre beaucoup de choses sur la forêt. Son quotidien consistait à chasser, pêcher et bûcher du bois pour réchauffer son campement. Il se rendait une fois de temps en temps en ville pour aller acheter quelques aliments, comme des œufs et du lait de soya.

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Un climat nordique

Bien qu’il fasse plus froid au thermomètre dans le nord du Québec, le climat contribue à garder les températures plus confortables. « Si je partais un petit bout, il pouvait faire -25 °C dans le camp, alors qu’il faisait -35 °C dehors. Ça pouvait prendre six heures avant d’atteindre une température ambiante agréable », se remémore-t-il. L’aventurier pouvait donc passer plusieurs heures avec son manteau d’hiver à l’intérieur de son camp.

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S’hydrater dans un lac

Pendant l’an et demi qu’il a passé dans le nord du Québec, Félix allait puiser son eau dans le lac qui se trouvait en face de son campement. « Je creusais avec une tarière. C’était beaucoup d’aventures avec les froids extrêmes », explique-t-il. Même en contexte de survie, manger de la neige n’était pas une option pour s’hydrater. « Ça prend beaucoup d’énergie au corps parce que c’est froid. On peut la faire fondre et la faire bouillir, mais il ne faut pas faire ça sur le long terme. Ça déshydrate parce qu'il n’y a pas de sels et minéraux dans la neige », ajoute celui qui est désormais courtier immobilier de terrains forestiers.

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