2020, l'âge d'or de l'auto solo ?

MétéoMédiaÉquipe éditoriale
MétéoMédia

Au Québec, le parc automobile augmente plus rapidement que la population, et ce, depuis plusieurs années. Cette tendance semble continuer à s'accentuer en 2020.


Il y a 50 000 véhicules immatriculés de plus sur les routes du Québec depuis le début de l'année 2020, selon les derniers chiffres de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ), dévoilés par le Devoir. Plus de 5 200 000 voitures sont en circulation, à l'heure actuelle, et l'année n'est pas terminée.

De ce nombre, près de la moitié (soit environ 2 142 000) appartient à la catégorie des camions légers (ce qui inclut les camionnettes légères, les véhicules utilitaires sport (VUS) et les minifourgonnettes). Ces derniers connaissent une popularité grandissante au Québec et en Amérique du Nord depuis quelques années. Entre 1990 et 2018, 35 % plus de ce type de véhicules se sont retrouvés sur les routes du Québec.

Les grandes distances et la géographie particulière de la province ne suffisent pas à expliquer cette tendance en totalité, et l’augmentation de la population non plus. En fait, ce sont les préférences des Québécois, qui ont de plus en plus tendance à opter pour ce type d’automobile, qui est également plus accessible que jamais.

Le parc automobile continue donc de croître plus rapidement que la population, ce qui n'est pas une tendance nouvelle.

La fréquentation des transports en commun, notamment dans la grande région métropolitaine, a enregistré une baisse majeure de son achalandage au cours des derniers mois. À la fin juillet, on parle de moins de 30 % d'achalandage par rapport à la normale dans le réseau de l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM).

Le covoiturage tourne également au ralenti à l'heure actuelle (bien que ce moyen de transport ait connu une intéressante croissance au cours des dernières années, notamment en matière de transport inter-régions).

Le contenu continue ci-dessous

L'auto solo semble donc avoir le vent dans les voiles au Québec, surtout en période de pandémie.

En sachant que le transport routier est parmi les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES) au Québec, l'auto solo est un des nerfs de la guerre en matière de lutte aux changements climatiques.


À VOIR ÉGALEMENT : L'engouement des Québécois pour le pétrole ne cesse d'augmenter