L’été 2025 exagère au Québec

Chaud, humide et orageux : voilà comment résumer le mois de juillet 2025 au Québec. Dans plusieurs régions, l’été s’est manifesté avec excès. Explications.

Un mois chaud, mais pas partout

À l’échelle de la province, les températures ont été jusqu’à 1,5 °C au-dessus des normales saisonnières. Des villes et des secteurs, comme le Saguenay, Mont-Joli et Val-d'Or, ont connu un mois dans la norme, alors que d’autres ont connu de nombreux jours s’approchant de records de chaleur ou en établissant de nouveaux.

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La première moitié du mois s’est avérée plus chaude que la seconde, ce qui est inhabituel pour juillet. « En combinant juin et juillet, Montréal enregistre son 4e été le plus chaud depuis 1942 », indique le météorologue Réjean Ouimet.

BILAN 3

L’humidité, souvent excessive, au rendez-vous

Juillet a aussi été très humide, avec cinq poussées de chaleur (la moyenne est de 3,6), et 17 journées avec des températures de 30 °C ou plus au Québec. Ottawa a fracassé un record en atteignant 7 journées avec un humidex de 40 ou plus, un sommet pour la station. Des pics d’humidité comparables à ceux de 2010, 2018 et 1987.

BILAN 2

« Cette humidité s’est aussi traduite par des épisodes de pluie abondante », explique Réjean Ouimet, souvent concentrés localement en raison d’orages isolés.

Des orages à répétition

La province a été fréquemment secouée par des orages. Certains se souviendront certainement des 13 et 17 juillet, où des pluies diluviennes ont causé des inondations à Montréal et dans la région de Québec, respectivement. À Montréal, 81 mm sont tombés en une seule journée, établissant un record pour un mois de juillet. À Québec, le 17 juillet, certains secteurs ont reçu jusqu’à 70 mm, transformant des rues en rivières et provoquant des évacuations.

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« Le sud et le centre du Québec ont été les plus touchés, en raison d’une atmosphère surchargée en chaleur et en humidité », précise Réjean Ouimet.

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Fait notable : Montréal a terminé le mois dans le top 10 des plus pluvieux, malgré un total mensuel qui aurait été sous la normale si on exclut l’événement du 13 juillet. À l’inverse, Ottawa a reçu 100 mm de moins que Montréal durant le mois, preuve des grandes disparités entre les régions. Seulement 4 mm sont tombés sur la capitale canadienne le 13 juillet comparativement au total 20 fois plus élevé dans la métropole québécoise.

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Le soleil en demi-teinte

Difficile de profiter pleinement du soleil cet été. La fumée des feux de forêt a brouillé le ciel pendant au moins six jours. Le reste du temps, l’humidité a rendu l’atmosphère lourde et inconfortable. Malgré tout, on recense 19 belles journées, soit à peine sous la normale de 21, et trois beaux week-ends — un de plus que la moyenne.

BILAN 6

Des vacances bien choisies pour le sud du Québec

Malgré les orages ponctuels et la chaleur parfois suffocante, les vacanciers qui ont choisi de prendre leurs vacances en juillet dans le sud de la province ont visé juste.

  • 1re moitié du mois : 11 journées chaudes, 6 jours de pluie, 9 belles journées;

  • 2e moitié du mois : 12 journées chaudes, 6 jours de pluie, 10 belles journées.

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