Grande présence de chevreuils sur les routes : la prudence est de mise
Vos risques de heurter un animal sauvage sont plus élevés à cette période de l’année. Au Québec, près de 7000 collisions avec la faune surviennent en moyenne chaque année et la majorité de ces accidents surviennent à l'automne.
Les collisions sont notamment plus nombreuses en raison du changement d’heure qui plonge une grande partie des automobilistes dans la noirceur lorsqu’ils quittent la maison pour se rendre au travail et sur leur chemin du retour.
« Quand on regarde le moment durant lequel les collisions ont lieu principalement avec la grande faune, notamment les chevreuils, c’est au lever du jour et au coucher du jour, affirme Louis-André Bertrand, porte-parole à Transports Québec. Ce sont les heures où on a le plus de trafic sur la route en ce moment. »
En plus de la baisse de luminosité, les animaux sont plus nombreux à se déplacer sur les routes puisque la saison de la chasse est en cours.
Le chevreuil est l’animal le plus souvent heurté, suivi de l’orignal, du caribou et de l’ours noir.
Moyenne annuelle de collisions avec la faune au Québec
Animal | Nombre de collisions |
---|---|
Chevreuils | 6347 |
Orignaux, ours, caribous | 605 |
« La majorité [des collisions se produisent⦘ avec des cerfs de Virginie et heureusement, en raison de la taille de l'animal, il peut y avoir des blessures ou des dommages matériels, mais c’est rare qu’on arrive à des accidents mortels, explique M. Bertrand. On voit plus de [collisions mortelles] quand il y a une collision avec, par exemple, un caribou ou un ours. »
La pluie verglaçante s'invite sur les routes
Le retour du temps froid et des chaussées couvertes de pluie verglaçante augmente aussi les risques de collisions avec la faune.
Avec le froid qui approche, on a des conditions routières quasi hivernales, ce qui fait qu’on a des distances de freinage plus grandes, donc c’est une raison de plus d’être vigilant.
Louis-André Bertrand, porte-parole à Transports Québec
Éviter les manœuvres brusques
Les automobilistes sont appelés à redoubler de prudence et à simplement ralentir progressivement si jamais un animal apparaît au loin.
« On ne fait pas une manœuvre brusque pour éviter [l’animal] qui pourrait vous faire changer de voie et entraîner une collision plus dangereuse avec un autre véhicule qui pourrait dans ce cas avoir des conséquences plus graves », souligne M. Bertrand.
Au cours des dernières années, plus de 475 km de clôtures anticervidés et 170 passages fauniques ont été aménagés le long des routes de la province les plus propices aux collisions.