Un système majeur sous haute surveillance pour le week-end

Un système majeur est en route vers le Québec. Prévision.


Système majeur

Les modèles indiquent qu'un imposant système en provenance du sud-ouest des États-Unis devrait frapper au Québec ce week-end. Il est encore tôt pour estimer les quantités de précipitations avec précision, mais cette perturbation risque d'être bien gorgée en humidité.

SYSTÈME1.1

Trois jours

Ce système a ceci de particulier : la durée des précipitations pourrait s’étaler sur trois jours. En effet, le Québec pourrait en subir les conséquences samedi, dimanche et lundi. De plus, le positionnement des vents forts en altitude et des masses d'air risque de compliquer la situation. Plusieurs types de précipitations sont anticipés. La province aurait donc droit à un véritable cocktail, ce qui ne s'est pas produit souvent depuis décembre.

SYSTÈME1.2

Trois impulsions

Ce système majeur pourrait produire trois impulsions durant le week-end. La neige soutenue pourrait tomber les trois jours dans le sud du Québec, laquelle serait mêlée de pluie verglaçante par moments. Des précipitations liquides se mettraient également de la partie. La trajectoire empruntée par la perturbation serait déterminante quant à la nature des précipitations.

SYSTÈME1.3

Contexte idéal

Le contexte atmosphérique s'avère idéal pour un cocktail météo dans le sud du Québec. De l'air froid bien campé au nord fait opposition à une masse d'air doux au sud. Si la chaleur parvient à s'immiscer en altitude et que le froid demeure au niveau du sol, la pluie verglaçante pourrait tomber en quantités plus importantes.

SYSTÈME2

Tempêtes tardives

L'an dernier, de 20 à 30 cm de neige lourde sont tombés les 3 et 4 avril. De fortes rafales ont causé des centaines de milliers de pannes au Québec. Il y a presque deux ans, c'est une tempête de pluie verglaçante qui affligeait le Québec au début avril. Plus d'un million de pannes ont été rapportées en raison du verglas qui a atteint 35 mm par endroits.

SYSTÈME3

Avec la collaboration de Kevin Cloutier, météorologue.


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