Si vous pensez fêter le Nouvel An à l’extérieur, lisez ceci
Le début de la nouvelle année sera à l’image de ce que décembre nous a offert : froid. Prévision.
En bref:
Le froid s’installe au Québec; Veille du jour de l’An la plus froide depuis 2018; Ressenti autour de -20 pour le sud du Québec; Premier de l’An ensoleillé mais froid.

Une glace tenace
Les crampons seront populaires pour les emplettes du Nouvel An car la glace créée par la pluie verglaçante n’est pas prête de fondre dans le sud du Québec. Le thermomètre va pointer entre -14° et -20° sur presque tout le territoire québécois pour la veille du jour de l’An. Sept-Îles et les environs feront exception avec un maximum prévu de -12° le 31 décembre. Le ressenti sera autour de -20 partout sauf à Sherbrooke cependant. Il va même atteindre -31 à Chibougamau.

Début d'année glacial
On a été gâté lors des sept derniers jours de l’An, avec des températures proches, voire au-dessus des moyennes saisonnières. Le 1er janvier 2023, on avait même eu de la pluie avec un maximum de 6°. Il faut remonter au 1er janvier 2018 pour observer un jour de l’An aussi froid. Le mercure indiquait alors -23° à minuit à Montréal. Dans certaines régions, on frôlait les -30°. Aux premières secondes de 2026, on prévoit une température de -17° à Montréal. Ceux qui prévoient festoyer au Grand minuit de Montréal vont devoir danser sans arrêt pour se tenir au chaud, ou préférablement, s’habiller très chaudement. Comme le disent les grands aventuriers: “il n’y a pas de mauvaises conditions, il n’y a que des mauvais vêtements”.

Mais nous avons le soleil
Le sud du Québec va commencer l’année 2026 sous le soleil, mais on parle plus ici de tuques et de parkas que de sandales et de bermudas. Le maximum jeudi après-midi devrait être de -15° à Montréal, -17°à Saguenay et -20° à Val-d’Or. L’est de la province va échapper au joug du froid arctique. On devrait avoir un maximum de -8° à Sept-Îles et de -6° à Gaspé. Une belle journée donc, parfaite pour mettre à l’épreuve vos mitaines les plus chaudes.

Avec la collaboration d'Alexandra Giroux, météorologue.
