Première bordée de la saison : quand Montréal et Toronto s’échangent les rôles

Ce week-end, Toronto a goûté à sa première bordée de la saison. Or, ce n’est pas la bordée en soi qui est surprenante. Explications.


Bordée tardive

Les systèmes gorgés d’humidité en provenance du sud se sont faits discrets depuis le début de la saison hivernale, tant à Montréal qu’à Toronto. Néanmoins, la seconde a reçu sa première bordée de la saison au cours du week-end. Au moment d’écrire ces lignes, une quinzaine de centimètres sont tombés à Guelph et à l’aéroport Pearson depuis samedi. Or, c’est Oakville qui remporte la palme d’or avec un peu moins de 20 cm reçus.

BORDÉE4

Montréal boudée… pour l’instant!

Les citadines et citadins de la métropole insulaire qui raffolent de la neige n’ont pas été gâtés cette saison : les clippers, qui dominent largement, n’ont déversé que de modestes quantités lors de leur passage sur le sud du Québec. À vrai dire, aucun système n’a encore déposé l’équivalent d’une bordée sur la ville aux cent clochers depuis le début de l’hiver, puisque les plus généreux furent bloqués par le contexte atmosphérique et ont dû rebrousser chemin vers l’Atlantique.

BORDÉE3

Toutefois, les espoirs sont permis : une tempête se dirigerait vers le Québec et pourrait déposer plus d’une quinzaine de centimètres sur la région métropolitaine jeudi. Une bordée qui arriverait plus d’un mois et demi en retard par rapport à la normale, qui tourne aux alentours du 22 décembre.

Bon à savoir : même l’ouest du pays a de l’avance sur Montréal. Lors du dernier week-end, les régions en périphérie de Vancouver ont eu droit à une bordée. Par endroits, les accumulations ont totalisé près de quatre fois la moyenne mensuelle de neige, en moins de 48 heures.

À VOIR ÉGALEMENT : Des militaires nous font visiter leur igloo