
Neige au Québec : vous pourriez rester sur votre faim cette semaine
Le Québec se trouve sous un dôme de froid mordant qui devrait empêcher la formation de systèmes significatifs cette semaine. Prévisions.
Un contexte atmosphérique avare
Une descente d’air arctique a fait son entrée sur la province dimanche. Des ressentis inférieurs à -30 ont d’ailleurs été observés en matinée, notamment en Abitibi-Témiscamingue. Cette poussée d’air froid n’a pas dit son dernier mot : sa présence se ferait sentir sur la province jusqu’à la fin de la semaine.

Ainsi, la probabilité de voir des systèmes costauds gagner le Québec cette semaine est drastiquement réduite. À l’exception de l’est du Québec, qui pourrait recevoir jusqu’à 25 cm d’ici lundi en raison d’une bombe météo, la plupart des régions ne devraient pas recevoir de quantités significatives de neige avant belle lurette. Toutefois, le temps froid serait accompagné d’une bonne dose de soleil.

Pas très épais, ce tapis blanc
C’est unanime : toutes les régions du Québec souffrent d’une carence de neige. Seules les régions du nord de la province jouissent d’un tapis blanc épais d’un peu plus d’une trentaine de centimètres, entre autres du côté du Saguenay—Lac-Saint-Jean, de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Côte-Nord.

Plus l’on se déplace vers le sud, plus le tapis s’amincit. À l'aéroport de Québec, seulement 15 cm recouvrent le sol, ce qui est insuffisant pour skier sur les plaines d’Abraham. Pis encore, on ne parle que de quelques centimètres à l'aéroport de Montréal. Rappelons qu’en temps normal, environ 44 cm de neige recouvrent le sol de la région de la Capitale-Nationale à ce temps-ci de l’année. Quant à Montréal, un peu plus d’une dizaine. Un petit clipper de l’Alberta pourrait générer de faibles averses en mi-semaine, mais on ne parle tout de même que de quelques centimètres, tout au plus.

La péninsule gaspésienne serait donc la seule région gagnante cette semaine : la dizaine de centimètres attendue d’ici lundi devrait épaissir le tapis blanc qui fait moins de 5 cm au moment d’écrire ces lignes.