Le Québec pourrait manquer son rendez-vous avec l’été

Un mot d’ordre : patience.


Ce printemps, fidèle à lui-même, change d’humeur d’un jour à l’autre! Après une poussée de chaleur intense qui a fait croire à un été précoce, cette douceur n’était finalement qu’une passade, agréable mais de courte durée.

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Fraîcheur en vue

La première moitié de mai a connu des températures deux degrés au-dessus des normales dans le sud du Québec, mais l’atmosphère va rapidement changer de cap pour favoriser le froid sur l’est du continent.

Résultat : la deuxième moitié du mois s’annonce fraîche, avec des températures souvent sous les moyennes saisonnières. Là où on attend habituellement un bond de trois degrés entre les deux moitiés de mai, cette année, on risque plutôt une parfaite égalité.

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À ce stade de la saison, le temps frais rime avec instabilité. Attendez-vous donc à un cocktail de nuages, de soleil timide et d’épisodes perturbés à partir du long week-end. Quelques belles éclaircies seront possibles, mais fugaces.

Habituellement, en juin, les variations de température se font plus rares, 5,8 degrés en moyenne contre 8,3 en mai. Cette année, on a eu plus de montagnes russes en mai, mais ça devrait se calmer un peu en juin.

L’été se fait désirer

La chaleur s’installera d’abord à l’ouest des Grands Lacs au début du mois de juin, mais son avancée vers le Québec reste incertaine. Un creux en altitude, centré sur l’Ontario et le Québec, pourrait freiner l’arrivée de la vraie belle saison. Les régions de l’ouest du Québec devraient être les premières à quitter ce printemps qui traîne la patte.

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Il va donc falloir s’armer de patience. La stabilité estivale pourrait enfin pointer le bout de son nez vers la deuxième semaine de juin dans le sud du Québec, juste avant le solstice d’été, et un peu plus tard après la fête nationale à Gaspé.

Avec la collaboration de Réjean Ouimet, expert météo.

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