
Février pourrait briser une tendance qui dure depuis plus d’un an
Février va se terminer de façon très inhabituelle. Prévision.
Le froid s'accroche
Ceux qui rêvent à l'arrivée du printemps pourraient déchanter. Les modèles indiquent qu'une tendance froide devrait s'accrocher durant les prochaines semaines. Un aperçu à long terme montre que le cœur du froid descend au centre du continent. Les vents forts en altitudes permettent à ce froid de s'immiscer jusque dans le sud du Québec. La circulation atmosphérique favorise donc une trajectoire des systèmes au sud de la frontière, mais empêche aussi la remontée de la douceur.

L'air arctique
Le Québec n'en a pas fini avec le froid. L'air arctique n'a pas dit son dernier mot et le contexte atmosphérique risque de générer un creux récalcitrant. Les grands froids pourraient lâcher prise, mais il faudra patienter avant d'espérer des redoux printaniers.

L'hiver de force
Une légère poussée de douceur est anticipée la semaine prochaine, mais elle devrait être de faible intensité et de courte durée. Les températures seraient majoritairement sous les normales de saison jusqu'au début du mois de mars. Les conditions hivernales devraient donc s'accrocher au-delà du début du printemps météorologique. De plus, après une accalmie, le contexte pourrait être favorable au passage de systèmes d'envergure.

Tendance lourde
La ténacité du froid propulserait février dans une anomalie froide cette année. Tandis que l'édition 2024 du mois s'est distinguée par une moyenne de températures de 4,4 °C au-dessus de la normale, c'est l'inverse qui se produit pour 2025. En effet, selon les prévisions, le mois risque de se terminer à 2 °C plus froid que la normale. C'est une première depuis janvier 2022 si l'on considère la marginalité des anomalies négatives enregistrées à Montréal depuis deux ans.

Forte anomalie
Le dernier mois très froid à Montréal remonte à janvier 2022. La métropole avait enregistré une anomalie négative de 4,4 °C. De fait, 2021-2022 est le dernier hiver froid pour le trimestre de décembre, janvier et février.

Avec la collaboration de Bertin Ossonon, météorologue.