Les jardins pourraient être mis à l’épreuve dans ces régions du Québec
Cet élément est particulièrement tenace, en ce moment, et il mène la vie dure aux jardins de nombreuses régions du Québec. Eh oui : de nouveaux avis de gel sont en vigueur! Découvrez si votre secteur, mais si surtout votre jardin, est concerné par ces avis.
Un secteur sauvé de justesse
Certains amateurs de jardinage ont peut-être sursauté en voyant qu’un avis de gel avait été émis pour la nuit de jeudi à vendredi en Abitibi. La bonne nouvelle c’est que la région a évité de justesse cet événement peu commun à cette période de l’année. « C’est la couverture nuageuse qui s’est maintenue qui lui a permis d’éviter cet épisode de gel tardif », explique Patrick Duplessis, météorologue.
Qu’à cela ne tienne, le gel n’a apparemment pas dit son dernier mot! Dans la nuit de vendredi à samedi, l’anticyclone présent sur le Québec prendra encore plus sa place. Ainsi, le ciel devrait être dégagé dans le nord-ouest de la province. Les températures pourraient donc baisser davantage.
Le Québec n’est pas au bout de ses peines
Attention : ce nouvel avis de gel ne vise pas que les jardins de l’Abitibi! Effectivement, le gel pourrait également se manifester dans d’autres secteurs comme la Haute-Mauricie et la réserve faunique des Laurentides, mais aussi vers le nord-est de la province, notamment à Chibougamau. Des températures près du point de congélation ou même sous celui-ci pourraient être enregistrées tôt samedi matin. De leur côté, les Hautes-Laurentides et le Saguenay pourraient revivre un bref retour en hiver avec un mercure matinal de 2° à 5°.
Plus que tenace
L’avis de gel est donc renouvelé pour la nuit de vendredi à samedi, notamment pour l’Abitibi et le secteur de La Tuque. Petit rappel : les derniers gels du sol surviennent, en moyenne, entre la fin du mois d’avril et le début du mois de juin au Québec, selon les régions. À Montréal, le dernier gel est normalement enregistré vers le 27 avril alors que du côté de Gaspé, ça peut aller jusqu’au 4 juin.
Si certains doutaient de la ténacité du gel, on peut dire qu’il commence à avoir fait ses preuves!
Avec la collaboration de Patrick Duplessis, météorologue.