Sur une plage, vous devez (absolument) faire attention à ceci

Joey OlivierChef Contenu Éditorial
Joey Olivier

Les vacances à la plage peuvent tourner au drame si on sous-estime certains phénomènes extrêmement dangereux. En voici trois parmi les pires.

1-Le courant d’arrachement

Si vous êtes sur une plage située aux abords d’une mer (comme sur la côte est des États-Unis), sachez que ce phénomène est extrêmement puissant. Il s’agit en fait d’un retour des vagues qui reviennent vers le large après avoir frappé les berges. Il peut être amplifié par les vents et les marées.

Si vous êtes prisonnier de ce courant, vous ne serez plus en mesure de revenir vers la berge. Donc, vous nagerez sans arrêt, sans jamais réussir à revenir. C’est donc l’épuisement et la noyade. On peut identifier la zone de convergence grâce au mouvement et à la couleur de l’eau qui se distinguent des eaux plus calmes. Ce phénomène serait à l’origine d’une centaine de décès chaque année aux États-Unis.

EN VIDÉO : UNE FAMILLE SAUVÉE PAR UNE CHAÎNE HUMAINE :

2-L’erreur de sous-estimer un orage

La pire erreur sur une plage est de sous-estimer la proximité d’un orage. Dès le premier coup de tonnerre, on suggère de quitter les lieux. En fait, les gens qui se trouvent sur une plage pendant un orage deviennent des cibles de choix pour la foudre, qui cherche toujours le point d’impact le plus près.

Donc, si vous êtes debout sur la plage au cœur d’un orage, c’est une très mauvaise nouvelle ! Le fait de vous placer en boule et vous tenir à une distance sécuritaire entre vous et les autres sur la plage pourrait vous sauver la vie.

EN VIDÉO : VOICI QUOI NE PAS FAIRE EN CAS D'ORAGE :

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3-Mauvaise évaluation des risques

Selon un rapport de la Société de sauvetage du Québec, les trois quarts (75 %) des noyades surviennent dans des plans d’eau naturels, dont la plus haute proportion dans les eaux vives comme les fleuves et les rivières (40 %), et dans des lacs (33 %).

De ce nombre, la majorité des noyades ont eu lieu lors d’une activité de natation (28 %). La mauvaise évaluation de la profondeur, le manque de surveillance et du port du gilet de sauvetage (navigation) figurent parmi les choses à ne pas négliger.

La consommation d’alcool est également l’une des causes les plus citées dans les rapports de noyade.