Littérature autochtone : des livres à lire en fonction de la météo

Dans le cadre de l’événement En juin : Je lis autochtone, l’écrivaine Julie Kurtness propose cinq livres à lire en fonction de la météo à l’extérieur.

L’écrivaine et porte-parole d’En juin : Je lis autochtone a sélectionné des livres en contraste avec la météo. Pour le temps chaud, J. D. Kurtness, de son nom de plume, met de l’avant des livres pour se rafraîchir et, pour le temps froid, elle suggère des livres pour se réchauffer.

À lire lors de journées chaudes d’été

Chasseur au harpon, de Markoosie Patsauq

Ce livre de Markoosie Patsauq raconte l’histoire d’un ours polaire malade qui attaque un campement inuit. Une expédition s’organise pour aller chasser l’ours pour l'empêcher de contaminer le reste de la faune.

« Il y a beaucoup de froid, beaucoup de famine, beaucoup de glace et des engelures, donc ça fait du bien quand il fait très très chaud de se projeter dans un monde de froid et de glace pour se rafraîchir », souligne Mme Kurtness.

Le droit au froid, de Sheila Watt-Cloutier

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Nommée pour le prix Nobel de la paix en 2007, Sheila Watt-Cloutier raconte dans cet essai autobiographique son combat pour les droits des communautés du Nord.

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Son essai démontre les conséquences désastreuses des changements climatiques sur le mode de vie de ces communautés. On retrouve notamment des contaminants dans leur nourriture traditionnelle.

« On voit vraiment à quel point la planète est interreliée et l’impact que ces changements ont sur les communautés humaines qui habitent le Nord », explique Julie Kurtness.

Elle ajoute qu’en plein été, on peut s’estimer chanceux, vivant au sud, que tous ces changements ne nous affectent pas encore à ce point.

À lire par une journée glaciale

Manikanetish, de Naomi Fontaine

Manikanetish, qui signifie « petite marguerite » en innu, est le nom d’une école secondaire de Sept-Îles. Ce livre chaleureux dépeint l’histoire d’une enseignante qui revient dans sa communauté d’appartenance pour enseigner le français aux élèves.

« On a vraiment accès à l’intimité de ces jeunes et à leur combat, affirme Mme Kurtness. C’est un livre très humaniste. C’est plein de chaleur et l’écriture est magnifique. »

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Je me souviens, d'Édouard Itual Germain

Édouard Itual Germain dédie ce recueil de poèmes aux survivants de pensionnats autochtones dont il fait lui-même partie.

L’écrivaine J. D. Kurtness souligne la douceur et la beauté de ce recueil.

« Ce livre invite les gens à venir se réchauffer autour du feu et tend le tison aux survivants pour qu’ils se sentent moins seuls et perpétuent la lumière », indique-t-elle.

À lire lors d’orages

Nanimissuat : Île-tonnerre, de Natasha Kanapé Fontaine

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Lorsqu’il pleut à l’extérieur, Julie Kurtness propose de s’installer confortablement à l'intérieur avec un bon thé chaud et de lire Nanimissuat : Île tonnerre, de Natasha Kanapé Fontaine.

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Dans ce recueil de poésie, on retrouve la notion d’île, de vagues, d’algues, de tonnerre et de puissance des mots.

Pour d’autres suggestions de livres d’auteurs autochtones : En juin : Je lis autochtone.

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