Carbone numérique - L’empreinte de nos écrans

Le cloud est peut-être immatériel, il a tout de même un poids écologique bien tangible. Dans cette série reportages par le vidéaste Alexandre Beaulieu, on découvre l’empreinte carbone liée à nos habitudes numériques.

Selon un rapport récent, l’univers numérique représenterait 3,8 % des émissions mondiales de GES et 4,2 % de notre utilisation d’énergie primaire. Cette proportion augmente rapidement chaque année au même rythme que la demande mondiale pour ces technologies.

Le terme pollution numérique regroupe tout ce qui entre dans la fabrication des appareils, leur utilisation et leur approvisionnement en contenu, ainsi que les déchets électroniques qui en découlent. C’est que faire balader nos balados, visionner nos vidéos et écouter en continu (streamer) nos moindres divertissements ne fait pas qu’épuiser les batteries de nos appareils. Ça prend aussi des salles remplies de serveurs très énergivores, qu’on doit réfrigérer pour les maintenir en bon état de fonctionnement.

L’empreinte carbone du numérique varie donc en fonction de l’endroit où les serveurs sont entreposés et leur source d’électricité. Le Québec est particulièrement favorable à l’hébergement des données : en plus d’avoir une énergie de sources renouvelables à 99 %, nous avons aussi un climat propice à la réfrigération moins carbonée.

Pour mieux comprendre l’impact des habitudes numériques sur l’environnement, MétéoMédia s’est entretenu avec des intervenants et experts dans le domaine et rendu visite à différentes installations informatiques qui innovent pour réduire le poids carbone du numérique.

Épisode 1 - La sobriété numérique

Épisode 2 - Soif d’énergie

Épisode 3 - Dans le ventre du numérique

Épisode 4 - Un Colosse pas trop gourmand

Épisode 5 - La tête dans le nuage