5 facteurs liés à la météo qui peuvent faire annuler votre vol
Les retards et les annulations dus à la météo sont frustrants, mais ils sont souvent inévitables. Voici 5 facteurs qui peuvent forcer l'annulation de votre vol.
1. Le givre : un danger sournois
Un avion a besoin de surfaces parfaitement lisses pour générer la portance nécessaire. Même une mince couche de glace sur les ailes ou le fuselage peut perturber l’aérodynamisme et provoquer une perte de contrôle. C’est pourquoi les avions doivent être dégivrés avant le décollage. Les appareils comptent également sur des dispositifs qui peuvent empêcher la formation de glace en vol. Mais malgré tout, le verglas est trop fort, si on prévoit que de la glace pourrait s'accumuler sur l'avion durant le vol, les départs sont annulés.

2. Le brouillard : ennemi de la visibilité
Les avions comptent sur une technologie d’approche aux instruments très précise et sophistiquée. Le brouillard dense réduit la visibilité au sol, compliquant les manœuvres d’atterrissage et de décollage. Mais surtout, une visibilité d'au moins 400 à 800 mètres est nécessaire pour les déplacements sur les pistes de roulement de l'aéroport, et vers les portes d'embarquement.

3. Le vent : un facteur sous-estimé
Les pistes des aéroports sont construites pour que les avions puissent décoller et atterrir face au vent. Mais parfois la météo réserve des surprises. Les vents ne soufflent pas toujours dans la direction dominante. Les pilotes sont entraînés pour atterrir quand le vent souffle de côté. Une manoeuvre spectaculaire : on a l'impression que l'avion se déplace de côté, mais le pilote redresse l'appareil au dernier instant. Les pilotes ont des limites précises qu’ils ne peuvent pas dépasser, fixées par les constructeurs et les compagnies. Quand ces seuils sont atteints, même si le ciel est dégagé, les vols sont suspendus.
4. Pour voler, ça prend un équipage.
Même si l'aéroport est parfaitement préparé et déneigé, si les routes sont bloquées ou si la circulation autour de l'aéroport est paralysée, l'équipage ne pourra pas se rendre à son lieu de travail. Pas de pilote, pas de vol.
5. Les correspondances.
L’un des inconvénients des opérations aériennes est que le mauvais temps touchant une ville peut avoir des répercussions en chaîne et perturber l’ensemble des vols d’une compagnie. Presque toutes les grandes compagnies aériennes en Amérique du Nord fonctionnent selon le modèle du réseau en étoile (hub-and-spoke), qui consiste à acheminer les passagers vers de grands aéroports-carrefours plutôt que de les transporter directement de leur ville d’origine à leur destination finale. Ce système réduit les coûts et permet aux passagers de se connecter facilement à un large éventail de destinations. Le principal avantage du modèle en étoile est aussi son plus grand défaut. Du mauvais temps dans l’un des grands aéroports-carrefours, comme l’aéroport Toronto-Pearson, par exemple, peut perturber l’ensemble des vols qui passent par là. Si par exemple un avion effectue un vol de Toronto vers Montréal le matin, puis un vol vers Edmonton l’après-midi, toute perturbation météo à Toronto ou à Montréal se répercutera sur les passagers qui attendent cet appareil… à 3 500 km de là, à Edmonton, même si la météo y est idéale.
Selon un article publié par The Weather Network
