Voyez trois catégories de verglas pour mieux vous préparer

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La pluie verglaçante est un phénomène météo moins visible que la neige, mais elle peut faire plus de ravages. Glace noire, sorties de route, accidents, pannes d’électricité, le verglas est loin d’être inoffensif. L’équipe de MétéoMédia a catégorisé les différents types en fonction des conséquences.

Catégorie 1

Une couche de glace de moins de 5 mm au sol est le pire des scénarios dans un cas de verglas. Règle générale, il n’est pas suffisant pour causer une série de pannes de courant majeure, mais il peut toutefois engendrer des accidents, surtout sur les routes qui sont moins bien entretenues pendant et après l’averse de pluie verglaçante.

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Catégorie 2

Ici, la couche de glace au sol et sur les structures peut atteindre jusqu’à 20 mm durant une averse pouvant durer jusqu’à 10 h. Dans ce cas-ci, on peut s’attendre à des milliers de pannes de courant et des accidents sur le réseau routier.

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Catégorie 3

Cette dernière et ultime catégorie est la plus intense, avec des accumulations de glace dépassant 25 mm et plus, avec des averses d’une durée pouvant dépasser 12 heures. Dans cette situation, on peut s’attendre à des centaines de milliers de pannes de courant, à des accidents, mais aussi se retrouver dans une situation de crise semblable à celle de 1998, où de nombreuses villes dans le sud du Québec ont été privées de courant durant plusieurs jours.

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Pourquoi la crise de 1998 ?

« Ce sont souvent les premiers instants suivant une tempête de verglas qui tuent. Les routes deviennent très glacées trop rapidement et il est déjà trop tard. Dans le cas d’une tempête de l’ampleur de 1998, les conséquences s’échelonnent sur plusieurs jours », explique Réjean Ouimet de MétéoMédia.

En janvier 1998, un redoux provoque une accumulation historique de verglas sur le Québec. La Montérégie a été la plus touchée avec plus de 100 millimètres de pluie verglaçante reçue en quelques jours. Les régions les plus ravagées étaient situées de Montréal à Sherbrooke, secteur qui sera surnommé le « triangle noir ».

Au total, 3000 structures du réseau électrique d'Hydro-Québec se sont effondrées sous le poids de la glace. Les services d'urgences peinaient à maîtriser la situation, si bien que l'armée avait dû intervenir.

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Les 25 et 26 février 1961, la région de Montréal avait également été touchée par une tempête de verglas majeure qui avait causé des dommages évalués à 7 millions de dollars. La pluie verglaçante cause également des accidents chaque année sur les routes. Invisible à l’œil nu, la glace noire est souvent à l’origine de nombreuses collisions.

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