Pour Noël, la parole est à vous

Certains temps des Fêtes furent mémorables. Pas nécessairement à cause des partys, mais à cause de la météo ! Souvenirs des Noëls d’antans de la part de l’équipe.

Patrick

Le 24 décembre 1986, une importante chute de verglas touche Montréal dans la soirée. Comme chaque année, je fête le réveillon chez ma mère qui habitait, à l’époque, à Outremont. Moi, j'habitais à Côte-des-Neiges. À la fin de la soirée, il n'y a plus aucun moyen de transport en commun qui fonctionne et je n'ai pas de voiture. Je suis rentré à pied chez moi avec ma blonde de l'époque. Les trottoirs étaient une véritable patinoire. On est donc rentrés à pied (environ 1 h) en se tenant après tous les poteaux et en transportant plein de paquets (cadeaux) qu'on avait reçus. C'était beau, mais en fin de party à 1 h du matin , tu as juste hâte de rentrer chez toi. C'était plus glissant qu'au Centre Bell.

Véronique

Véronique

J'étais assise sur la banquette arrière de notre voiture, pas attachée. C’était comme ça dans le temps. Je devais avoir environ six ou sept ans. On était sur la route, entre deux partys, mon père conduisait. Conduire est un bien grand mot, car on distinguait très mal le ciel de la route. C’était tout blanc. Point ! Je pense que mon père roulait au son. Quand on s’approchait trop, de ce qui semblait être le fossé, il essayait de se remettre dans sa trajectoire imaginaire. Plusieurs voitures étaient arrêtées sur l'accotement, les clignotants allumés comme des arbres de Noël. Mon père, lui, continuait ; les flocons, gros comme des peaux de lièvre, venaient s’écraser sur un joyeux temps sur le pare-brise. Mais, on s’est rendus sains et saufs. Il y a juste le cuir du siège de la voiture qui a été malmené dans cette histoire-là. Les traces d’ongles parlent d’elles-mêmes.

Alex

Alex

J'ai toujours été excité à l'arrivée de l'hiver. Encore aujourd'hui, fin vingtaine, je suis émerveillé par les premiers flocons et j'en parle à tout le monde. Quand j'étais jeune, j'attendais la neige avec impatience. Quand je savais que les flocons étaient en route, je regardais toujours par la toute petite fenêtre carrée de la salle de bains de mes parents. Parce que lorsque je me levais, la seule chose que je pouvais voir à travers cette fenêtre-là était la couleur du ciel matinal. En hiver, le soleil n'était pas encore levé. Alors, si le ciel était noir, je savais que la neige n'était pas tombée. Mais quand le ciel était jaunâtre, je savais que la lumière des lampadaires réfléchissait sur le tapis blanc et donnait cette couleur au ciel. Voilà comment je devenais le petit garçon le plus heureux de Sorel :).

Caroline

Caroline

Durant quelques années de mon secondaire, le 26 décembre, on partait en famille en voiture vers la Floride. Je ne me souviens plus de l'année exactement, les météorologues pourraient peut-être nous aider ou bien je pourrais le demander à ma mère, mais voici l'histoire. Nous avons été pris dans LA tempête de neige de New York !! C'était épouvantable ! Honnêtement, je n'ai jamais eu aussi peur en voiture. On ne voyait RIEN, mais “tsé” RIEN RIEN RIEN. Il y avait tellement de neige et de vent ! Il a même fallu prendre une sortie aucunement déneigée et foncer dans le tas de neige presque en fermant les deux yeux. Mon beau-père était un peu têtu, disons, et il ne voulait pas s'arrêter ! Je pensais sincèrement y laisser ma peau... Finalement, on s'est arrêtés quelque temps et nous avons recommencé à respirer ! Ouf !

Joanie

Joanie

Nous sommes le 24 décembre, j’avais environ dix ans, mon grand frère me disait que le père Noël arriverait ce soir, mais je ne croyais plus vraiment au père Noël. Dehors, de beaux gros flocons tombaient et ils étaient mêlés à de la pluie verglaçante. Nous avons manqué d’électricité, mais le lendemain, il y avait des cadeaux partout… et des pas dans la neige qui menaient jusqu’à la maison. Alors à ce moment, j'étais persuadée que Le père Noël existait et je disais qu’il était aussi spécialiste en pannes de courant.

À VOIR ÉGALEMENT : Toute l'équipe vous souhaite de Joyeuses Fêtes !