La douceur s'amène pour la relâche
Une douceur printanière généralisée s’installe sur la province et tout indique que la première moitié de mars sera douce. Les températures maximales dépasseront largement le point de congélation sur plusieurs secteurs, où le mercure pourrait atteindre les 10 °C.
Un fort vortex polaire est toujours présent en ce début de printemps météorologique. Cela permet à l’air froid de rester confiné au niveau du pôle Nord plutôt que de redescendre jusqu'au Québec. Cette situation aura pour effet de nous faire profiter de températures au-dessus des normales pour cette première moitié du mois de mars. Le passage de plusieurs dépressions permettra même au mercure de grimper localement près des 10 °C.
À ce titre, la Montérégie et l’Estrie devraient être les régions les plus chanceuses. Le mercure y oscillera cette semaine de 5 °C à 10 °C. Mardi sera la journée la plus chaude de la semaine. On attend alors des températures situées à plus de 5 °C au-dessus des normales de saison.
Du sud au centre de la province, les températures maximales resteront généralement au-dessus du point de congélation. Samedi, les températures pourront cependant rechuter sous les 0 °C pour l’ensemble de la province. Ce devrait d'ailleurs être la journée la plus froide des quatorze prochains jours. Dans le nord-ouest et l’est du Québec, des descentes du mercure seront tout de même possibles, surtout lors de la deuxième semaine du mois.
En moyenne, le sud de la province connaît des maximums durables au-dessus du point de congélation à partir de la mi-mars seulement. Cette année, cela pourrait se faire plus rapidement dans certaines régions plus au sud. Les quatorze premiers jours pourraient se situer plus de 2 °C au-dessus de la normale.
Toute une différence avec le début mars 2019, où le mercure a indiqué en moyenne -2 °C sous les normales ! Le record date de 2010 avec une température moyenne de 2,4 °C contre une moyenne de -4,7 °C à Montréal.
L’ouest de la province est la région qui connaîtra une anomalie chaude (différence entre la température enregistrée et la normale) la plus marquée, non seulement localement, mais aussi à l’échelle du continent américain. Cette anomalie est représentée en rouge foncé sur l’image ci-dessous.
