Bombe météo aux É.-U : impacts au Canada, d’ouest en est.
Une intense dépression qualifiée de bombe météo a touché terre sur les côtes de la Californie. Rappelons que d'après la définition des météorologues du monde entier, on parle d'une « bombe météo » lorsque la pression du système perd 24 millibars ou plus en 24 heures. À noter également que plus la pression d’une dépression est basse plus celle-ci est intense et violente, et c'est d'ailleurs une mesure utilisée pour évaluer les systèmes tropicaux.
Dans ce cas-là, la perturbation a perdu 43 millibars en moins de 24 heures. La pression est descendue jusqu’à 972 mb près des côtes de l’Oregon et la Californie. Une pression de 973 mb à Crescent City a même été enregistrée. Cela pourrait être un record absolu, il reste encore à être confirmé. L’ancien record est de 977 mb depuis que l'on enregistre les données.
La ville d’Eureka a presque vu son record de 978,6 mb se faire remplacer, mais la pression la plus basse s’est retrouvée au nord de la ville, et elle était de 985 mb.
Des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées sans électricité au passage de la bombe qui a cassé plusieurs arbres. Une rafale de 170 km/h à Cape Blanco en Oregon a été enregistrée. Des rafales de plus de 110 km/h ont été enregistrées à Crescent City en Californie.
Selon les experts, la dépression devrait traverser les États-Unis et pourrait affecter certaines parties du Canada.
Le système affectera le Midwest américain et frôlera la frontière canadienne, au niveau des Prairies. Il se déplacera vers les Grands-Lacs samedi. Une trentaine de centimètres pourraient tomber des États de l’ouest et centre américain ainsi que le sud du Manitoba et une partie de l’Ontario.
Ailleurs ce sont plus de 40mm de pluie qui pourront tomber avec des risques d’orages. Un fort contraste de température sera visible .
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