Si le printemps est moche, l’été sera…

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Peut-on deviner le sort de la prochaine saison en observant celle qui s'écoule en ce moment ? Réponse ici.

« Depuis toujours, on a cherché à deviner le sort des saisons à partir de la saison en cours : ce fut la base des dictons météo, premiers pas de la météorologie, avant que celle-ci ne devienne une science », commence Réjean Ouimet, expert météorologue à MétéoMédia.

Lorsque l'on a un printemps décevant, on a tendance à croire que « le printemps fera l'été ». Plusieurs hypothèses s'offrent à nous.

Si l'on regarde les printemps où les mois de mars, avril et mai se sont retrouvés sous les normales de saison, dans 60 % des cas, les étés qui ont suivi ont été plus chauds.

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Mais, si l'on prend les dix printemps les plus froids de l'histoire du Québec, aucun des étés qui ont suivi n'a été au-dessus des normales.

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Lorsque les printemps sont moches, dans six cas sur dix, les étés sont chauds !

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Printemps tardif = ... ?

« Quand le printemps traîne un peu des pieds, et que l'on espère que le mois de mai sauvera la mise, ça peut être aussi bien décevant qu'agréable », explique M. Ouimet.

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Hiver et printemps froids : l'été suit le pas !

Quand l'hiver est froid et le printemps tardif, l'été qui suivra aura 62 % de probabilité de ne pas être chaud. « Cela veut dire qu'il sera soit sous les normales, soit dans les normales », précise Réjean Ouimet.

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