La prochaine canicule ne sera pas agréable
Depuis le début de la saison chaude, l'Est canadien a été très choyé par les températures estivales. Et cela risque de continuer !
Le Québec profite actuellement d’une courte accalmie alors que l’air lourd et humide a été chassé après le passage d’un front. Un point de rosée moins élevé donne un peu de répit à ceux qui souffrent de ces conditions difficiles, et l'impression de « fraîcheur » à l'ombre peut être sentie.
Mais cela ne devrait malheureusement pas durer... En effet, une nouvelle canicule est constatée sur les radars des modèles météorologiques utilisés par MétéoMédia.
Cette chaleur sera la conséquence de la remontée de températures très hautes présentes dans le centre des États-Unis, qui se dirigera principalement vers l'Ontario, mais qui irradiera jusqu'au Québec.
L'impression de chaleur sera fortement présente avec le retour de l'humidité qui, après quelques jours d'absence, fera son grand retour ce week-end.
La journée de dimanche risque d'être particulièrement lourde. Elle pourrait avoir les mêmes airs que le samedi 18 juillet dernier. Généralement, le week-end sera toutefois légèrement moins lourd que le dernier.
Un phénomène localisé à Montréal
La métropole aura particulièrement de la difficulté avec cette canicule puisque les nuits seront chaudes : au-dessus de 20 °C. Il sera donc plus difficile de rafraîchir l'intérieur des logements.
Parce que Montréal est entourée d'eau, la chaleur se conserve un peu plus longtemps qu'une ville dans les plaines. Les nuits ont donc tendance à se refroidir plus lentement qu'ailleurs. L'importante présence du béton permet à Montréal de devenir un « îlot de chaleur », puisque ce matériaux emmagasine et diffuse très bien la chaleur. C'est pourquoi, depuis le début de l'année, quatorze nuits ont connu des températures supérieures à 20 °C.
C'est 2018 qui détient le record du plus grand nombre de nuits chaudes à Montréal. L'année 2020 pourrait-elle la battre ? Tout peut encore se jouer !
Des mises à jour régulières seront effectuées dans la mesure où il s'agit d'une prévision à long terme et alors que les modèles météorologiques peuvent changer au fur et à mesure que les paramètres pris en compte évolueront.
À VOIR ÉGALEMENT : La maladie de Lyme risque d'être de plus en plus fréquente au Québec
