Un envahisseur aux portes du Québec

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S’il peut charmer par son aspect coloré, mieux vaut se méfier du fulgore tacheté. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a d’ailleurs récemment lancé une campagne pour informer les acteurs du monde agricole et horticole au sujet de ce ravageur.


Le gouvernement provincial met en garde contre un insecte envahisseur qui pourrait installer ses quartiers au Québec : le fulgore tacheté.

Qu’est-ce que le fulgore tacheté ?

Il s’agit d’un insecte de la famille des hémiptères. Le fulgore tacheté provient d’Asie et il a une apparence qui ressemble à celle d’un papillon, en raison de ses couleurs vives. Les spécimens adultes mesurent environ 2,5 cm de long et 1,2 cm de largeur. Les jeunes larves sont de couleur noir et blanc.

thumb fulgore

Le fulgore tacheté est considéré comme un ravageur puisqu’il se nourrit de la sève des arbres et des végétaux. Se faisant, il affaiblit son hôte et cause ainsi sa mort. Les pommiers, les vignes, les érables, les chênes et même les saules comptent parmi la longue liste de ses « victimes ». De plus, les fulgores excrètent un miellat visqueux qui, lorsqu’il s’étend à la base des arbres, les fragilisent.

Sa présence en Amérique du Nord

Le fulgore tacheté a été aperçu pour une première fois aux États-Unis, plus précisément en Pennsylvanie, en septembre 2014. Quatre ans plus tard, le Canada a placé l’insecte sur sa liste de parasites réglementés.

Aujourd’hui, au moins quinze États américains sont aux prises avec ce ravageur. On en retrouve notamment dans l’État de New York et dans le sud du Maine. C’est pourquoi les différents paliers de gouvernement croient que l’insecte indésirable pourrait traverser la frontière. Il faut dire que ces insectes peuvent facilement se répandre à cause du transport routier. Les œufs peuvent se coller à des véhicules ou des spécimens peuvent aussi s’infiltrer dans les habitacles. D’ailleurs, deux fulgores tachetés morts ont été retrouvés sur un camion en provenance de la Pennsylvanie, en 2020.

Le MAPAQ demande donc l'aide du public afin de lui signaler la présence de l’insecte si vous le voyez.


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