Un danger insoupçonné au printemps

La croyance populaire veut que les mois les plus chauds de l'été représentent les plus grands dangers pour donner lieu à des incendies de forêt catastrophique. Il n'en est rien.


En bref:

  • Le printemps, la saison la plus propice aux feux de forêt ;

  • Le temps sec et l'absence de végétation en cause ;

  • Les feux à la résidence plus à risque qu'en forêt.


Des ingrédients nécessaires

Les incendies de forêt ont besoin de certains ingrédients pour contribuer à leur naissance et à leur propagation. Évidemment, le temps sec est nécessaire et des vents forts peuvent renforcer un feu en pleine croissance. Toutefois, il faut retenir que plus la végétation est sèche, plus le risque est élevé.

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Un danger insoupçonné

Contrairement à la croyance populaire, ce n'est pas au coeur de l'été que le risque d'incendie en forêt est le plus élevé. Au printemps, l'absence de feuilles dans les arbres fait en sorte que l'humidité se raréfie. Le temps est donc généralement très sec, ce qui augmente le risque de feux de forêt. Avant que la végétation ne devienne plus dense, la chaleur du printemps demeure très sèche et les feuilles mortes au sol constituent une base idéale pour allumer un feu. Par conséquent, la période allant d'avril à juin est plus propice aux incendies que celle de juillet à septembre.

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Une responabilité

Les feux récréatifs sont ceux causés notamment par les campeurs et les aventuriers en nature. Au printemps, ce sont davantage les résidents déclenchent des feux de broussailles par négligence. En brûlant certains rebuts comme des feuilles mortes ou des déchets de construction, le risque de propagation est élevé. Les habitants de la banlieue et de la campagne doivent demeurer très vigilants en allumant un feu à ciel ouvert.

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