Trois choses à savoir sur l’équinoxe d’automne

Catherine Aubry et Rosalie DionMétéorologue et rédactrice

L’équinoxe d’automne est déjà à nos portes : le 22 septembre à 15h21, il faudra dire au revoir à l’été pour accueillir, tranquillement, mais sûrement, les premiers soubresauts de l’automne. Voici quelques faits à savoir sur cette journée où le jour et la nuit ont la même durée.


La Terre a droit à deux équinoxes par an, au printemps et à l’automne. L’équinoxe est défini par le moment où le Soleil est au zénith sur l'équateur terrestre, ce qui signifie qu’il est à la verticale au-dessus de nos têtes.

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Les journées sont de plus en plus courtes

Jusqu’au solstice d’hiver, la durée du jour baisse considérablement. L’ensoleillement atteint son apogée à la fin du mois de juin, pour connaître graduellement une baisse jusqu’au solstice d’hiver en décembre, où l’ensoleillement est à son plus bas. En septembre, on perd en moyenne de trois à quatre minutes d’ensoleillement par jour à Montréal. Les rayons les plus puissants du Soleil migrent ainsi vers l’hémisphère sud, ce qui explique également la diminution des températures. Cela signifie donc que ce moment de l’année est marqué par une abondance de Soleil… au sud de nous.

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Les températures connaissent une baisse draconienne

Comme mentionné précédemment, l’angle du Soleil ne permet plus à ses rayons de nous atteindre de la même manière, ce qui se traduit par une baisse des températures. Au cours du mois de septembre, Montréal perd en moyenne de quatre à neuf degrés. Par contre, depuis 2000, les anomalies de températures ont généralement été au-dessus des normales saisonnières. Cette diminution du mercure rime également avec premiers gels pour de nombreux secteurs : à l’est, au nord et à l’ouest, on l’observe dès la mi-septembre, alors que le sud et le centre ont droit à leur premier gel en octobre.

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Les masses d'air entrent en conflit

L’automne est le mois par excellence en ce qui a trait aux combats de masses d’air : des tempêtes de vents violents et de pluie ont régulièrement lieu lors de cette saison de transition. C’est d’ailleurs la saison où l’on observe le plus de tornades après l’été. Les perturbations automnales atteignent leur apogée en novembre et peuvent entraîner d’importants dégâts : dans les dernières années, la province a connu quelques tempêtes automnales costaudes qui se sont traduites par des orages violents, des tornades, d’importantes quantités de pluie et des morts. En effet, en 2019, cinq personnes ont perdu la vie au passage d’une tempête qui a soufflé des vents à plus de 100 km/h.

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