De petit élevage atypique à grand projet agrotouristique

Véronique SaumurePrésentatrice et Créatrice de Contenu
Véronique Saumure
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En décidant de faire leur vie à la campagne, Josée Toupin et Alain Demontigny ne se doutaient probablement pas alors jusqu’où leur rêve agricole allait les mener.


Fille de Montréal, Josée Toupin rencontre également dans la métropole son conjoint, Alain Demontigny, avec qui elle partagera sa vie. Toutefois, c’est dans la région de Lanaudière que ces derniers concrétiseront leur rêve agricole : La Terre des bisons.

Se lancer dans l’élevage

Habitant une maison de campagne à deux heures de Montréal, tout en travaillant dans la « grande ville », le couple voyage matin et soir pour se rendre à leur emploi respectif. Si le transport n’est initialement pas un problème, la situation change quelque peu lorsque ces derniers fondent leur famille. Afin d’acquérir une meilleure qualité de vie, Mme Toupin décide donc de se trouver un emploi plus près de son lieu de résidence.

Cependant au début des années 1990, le couple tombe en amour avec une terre agricole, située tout près de leur maison actuelle, et comprenant des bâtiments… quelque peu désuets.

« La ferme avait été abandonnée pendant presque 19 ans avant qu’on l’acquière. Les défis étaient grands », se rappelle la copropriétaire de la ferme La Terre des bisons.

Mais qu’à cela ne tienne, le couple était prêt à se relever les manches. « Nous avons décidé de partir un élevage, mais nous voulions quelque chose d’un peu non-conventionnel. Nous avons donc commencé en achetant trois bisons qui provenaient de Montmagny ». C’est à partir de cet achat que naît, en 1994, La Terre des bisons.

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D’un projet à un autre

Les nouveaux locataires bovidés ne passent pas inaperçus dans la localité. « Les gens venaient cogner à la maison en disant : j’ai entendu dire qu’il y avait des bisons ici », se remémore Mme Toupin. Petit à petit, leur cheptel croît avec les années et les produits de la ferme gagnent en popularité. En 1997, le couple ouvre leur boutique à la ferme.

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Puis en 2012, La Terre des bisons accueille de nouveaux locataires : des wapitis. C’est Jean-Philippe, l’un des fils du couple, qui est à l’origine de cette initiative.

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Quatre ans plus tard, les deux propriétaires inaugurent un nouveau volet à leur entreprise, soit le Centre d’interprétation des grands gibiers d’élevage du Québec. À l’intérieur, les visiteurs y retrouvent une salle d’interprétation permettant d’en apprendre davantage sur les différentes espèces de grands gibiers d’élevage et sauvage, une salle d’interprétation comprenant des reconstitutions d’animaux naturalisés et des artéfacts ainsi qu’une salle d’exposition d’objets d’art divers.

Par la suite en 2018, le couple met sur pied un nouveau projet : la création d’un précipice à bisons. Inspirés par la topographie de leur terrain, ces derniers font aménager la falaise naturellement présente sur leur terre afin de recréer l’une des techniques de chasse traditionnelle autochtone.

Presque 30 ans après le début de leur aventure entrepreneuriale, les Toupin-Demontigny regardent avec fierté tout le chemin parcouru.

« On peut dire que l’on a réussi quelque chose lorsque la race (les bisons) continue de se développer. Et, d’avoir montré et transmis cette passion à un de nos enfants, qui est la relève ; pour nous c’est mission accomplie ».

Rendez-vous… à Rawdon, dans Lanaudière !

Avec la collaboration de Julie Perreault


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