Série dramatique d'effondrements de toits au Québec !

La neige qui tombe en émerveille plus d’un, mais une fois au sol, elle peut faire bien des dommages. Les accumulations des derniers jours ont eu raison de trois toitures.

Après l’effondrement d’un toit résidentiel en début février dans Lanaudière, voilà que ce sont ceux d’entreprises qui ont succombé sous le poids de la neige. Le premier événement est survenu vendredi en fin de journée à Lévis, dans la région de Québec. C’est une partie de la toiture d’une épicerie Métro Plus, dans le département de la boucherie, qui a donné toute une frousse aux clients. Heureusement, cette section du supermarché est interdite aux consommateurs. Les cinq employés de la boucherie ont été en mesure d’évacuer les lieux à temps, mais on compte tout de même deux blessés mineurs.

Le lendemain, en Mauricie, c’est le toit d’une entreprise spécialisée en pièces d’automobiles qui s’est effondré en raison des accumulations de neige. Dans ce cas-ci, seulement 40 % de la superficie a été épargnée. Heureusement, tous les employés ont pu sortir de l’entrepôt et personne n’a été blessé. Cet événement survient seulement quelques jours après l’effondrement de la toiture d’un garage municipal dans la même région. En fin de semaine, 75 cm de neige étaient accumulés au sol en Mauricie.

Dimanche soir, c’est dans une entreprise d’excavation de Lanaudière qui a vu 75 % de son toit s’effondrer sur la machinerie. Quelques heures plus tard, tôt lundi matin, un pareil drame est survenu, cette fois-ci à Mirabel, dans les Laurentides. Il s'agit du toit d’une entreprise d’entretien de surfaces asphaltées. Au moment du drame, personne ne se trouvait à l’intérieur des murs de la compagnie. Rappelons que samedi soir, c’est le toit d’un immeuble de deux étages qui a succombé sous le poids de la neige. C’est survenu à Saint-Jérôme, toujours dans les Laurentides.

Cette succession d’événements rappelle l’importance de bien dégager sa toiture de la neige, même si les quantités semblent moindres. En effet, même si la neige paraît de faible quantité, les températures en montagnes russes des dernières semaines pourraient avoir contribué à la formation d’une couche de glace. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé à St-Jérôme : une couche de 15 cm a été observée, selon TVA Nouvelles. De plus, à l’approche du printemps et des températures plus douces, les précipitations liquides peuvent contribuer à alourdir le tout.

Rappelons que les toits standards peuvent supporter 70 cm de neige. Selon Alain Paquette, conseiller en habitation à CAA-Québec, des « fissures sur un mur de placoplâtre, des bosses au plafond et des portes qui se ferment moins bien » sont les signes que votre toiture faiblit.

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