Réponses aux 5 questions sur les allergies les plus recherchées sur Internet

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Vous avez les yeux qui piquent et qui coulent, vous vous mouchez et éternuez sans cesse, et que dire de vos pauvres sinus. Et tout est pire la nuit, non?

Flonase credit photo : Getty images

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Ne vous laissez pas décourager, des solutions existent. Que vous soyez allergique aux acariens, au pollen des arbres ou aux squames d’animaux, vous pouvez soulager vos symptômes grâce aux conseils d’experts.

Nous avons demandé à des allergologues de répondre aux questions les plus fréquentes sur les allergies.

Est-ce que j’ai des allergies, et quelles en sont les causes?

Larmoiement, démangeaisons (des yeux, du nez, des oreilles, du palais), toux, éternuements, congestion nasale… ces symptômes vous sont familiers? Vous remarquez qu’ils se manifestent dans des contextes précis? Vous avez peut-être des allergies.

Les allergies saisonnières sont déclenchées par le pollen, explique le Dr Kuprowski, professeur adjoint à l’Université Western et spécialiste de la médecine interne, de l’immunologie clinique et des allergies. Activés par le pollen, les mastocytes libèrent de nombreuses substances chimiques, dont l’histamine, qui provoque les symptômes d’allergie.

« Si vous présentez des symptômes qui s’apparentent à ceux des allergies et que les concentrations de pollen sont élevées, il y a de bonnes chances que vous ayez une allergie », explique-t-il.

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Personne ne sait vraiment pourquoi certaines personnes ont des allergies et d’autres pas, ajoute le Dr Kuprowski. « La génétique joue un rôle important. Il y a aussi l’hypothèse hygiéniste, selon laquelle les habitants des pays industrialisés sont plus sujets aux allergies parce que leur corps n’a pas été exposé aux infections durant la petite enfance. »

Comment savoir s’il s’agit d’une allergie ou d’un rhume?

Le rhume provoque des symptômes qui ne se manifestent pas en cas d’allergies, dont les maux de gorge, une sensation de malaise général et une toux qui est beaucoup plus prononcée, explique la Dr Anne Ellis, allergologue à Kingston. Les symptômes du rhume ont aussi tendance à durer moins longtemps.

À l’inverse, « la rhinite allergique, ou rhume des foins, se caractérise par des symptômes qui ne se manifestent pas en cas de grippe, comme les démangeaisons nasales et oculaires et le larmoiement. Ces symptômes vont apparaître chaque année à la même période, pendant environ quatre semaines, ce qui correspond à la saison du pollen », précise la Dre Ellis, professeure au département de médecine de l’Université Queen et directrice de l’unité de recherche sur les allergies du Centre des sciences de la santé de Kingston à l’Hôpital général de Kingston.

Le rhume et les allergies partagent des similarités; la grande différence, c’est la démangeaison, précise le Dr Kuprowski. De plus, il est possible de soulager les symptômes d’allergie avec des médicaments comme les antihistaminiques.

Pourquoi certaines allergies sont-elles saisonnières, et pires la nuit?

Les allergies au pollen tendent à être saisonnières, et les symptômes empirent généralement lorsque la concentration du pollen auquel vous êtes allergique est élevée, explique la Dre Samira Jeimy, professeure adjointe et directrice du programme d’immunologie clinique et d’allergologie à l’Université Western.

On voit apparaître les allergies au pollen des arbres au printemps, les allergies au pollen des graminées à l’été et les allergies à l’herbe à poux à l’automne. Certaines allergies sont présentes toute l’année, dont celles aux acariens, à la moisissure et aux animaux. « Vous pouvez être sensible aux allergènes saisonniers, aux allergènes présents à l’année, ou aux deux », précise la Dre Jeimy.

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Les allergies empirent souvent la nuit, car « les hormones qui atténuent les symptômes des allergies et de l’asthme durant la journée sont moins présentes la nuit, tandis que le corps récupère », ajoute-t-elle.

Et, la nuit, vous êtes possiblement exposé à plus d’allergènes, rappelle la Dre Jeimy, notamment aux squames d’animaux et aux acariens logés dans les oreillers, les matelas et la literie.

Le Dr Mark Kuprowski ajoute que la nuit venue, le « transfert thermique par convection » vient accentuer l’effet du pollen que vous faites entrer de l’extérieur : « Le jour, l’air chaud rempli de pollen est propulsé dans l’atmosphère. Quand la nuit tombe, l’air se rafraîchit et le pollen redescend, ce qui augmente la densité pollinique. »

À quoi suis-je allergique? Puis-je me faire tester?

Vos antécédents peuvent vous donner quelques pistes de réponse : si vous ressentez les symptômes au printemps, vous pourriez être allergique aux arbres ou à l’herbe. Si vos symptômes se manifestent à la fin de l’été, c’est peut-être l’herbe à poux. Si vos symptômes persistent toute l’année, vous être possiblement allergique aux acariens, aux chiens ou aux chats, précise le Dr Kuprowski.

Pour en avoir le cœur net, vous devez consulter un allergologue et passer un examen cutané, précise-t-il. Votre médecin de famille ou une infirmière-praticienne peut vous orienter vers un allergologue.

Quel médicament puis-je prendre? Y a-t-il des effets secondaires?

Une fois que vous connaissez vos allergènes, la première chose à faire est de les éviter ou, du moins, de réduire votre exposition à ceux-ci. En plus de la stratégie d’évitement, « il est possible de prendre des médicaments, notamment des stéroïdes et des antihistaminiques nasaux. Nous n’utilisons plus les antihistaminiques de première génération en raison de leurs effets secondaires », explique la Dre Jeimy.

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« Comparativement aux antihistaminiques plus récents (de deuxième génération), ceux de première génération – la diphénhydramine, la chlorphéniramine, l’hydroxyzine ou la doxépine – comptent plusieurs effets secondaires, dont certains sont carrément dangereux; ils peuvent provoquer des accidents de voiture causant la mort », dit-elle.

Il existe plusieurs traitements sécuritaires et efficaces contre les allergies, ajoute la Dre Ellis. Elle conseille en premier lieu les nouveaux antihistaminiques non sédatifs. Il existe également des antihistaminiques non sédatifs très efficaces sous ordonnance que votre médecin peut vous prescrire si vous avez une assurance médicaments privée.

Si ces médicaments s’avèrent inefficaces, vous pourriez consulter un allergologue afin de recevoir un traitement d’immunothérapie, ajoute la Dre Ellis.

Notes d’entrevue avec les allergologues fournies sur demande.

Cet article s’appuie sur une entrevue menée par MétéoMédia avec le Dr Kuprowski, spécialiste de la médecine interne, de l’immunologie clinique et des allergies, et professeur adjoint à l’Université Western.

Cet article s’appuie sur une entrevue menée par MétéoMédia avec la Dre Anne Ellis, professeure au département de médecine de l’Université Queen’s. La Dre Ellis dirige également la division d’allergologie et d’immunologie depuis mai 2010, ainsi que l’unité de recherche sur les allergies du Centre des sciences de la santé de Kingston à l’Hôpital général de Kingston.

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Cet article s’appuie sur une entrevue menée par MétéoMédia avec la Dre Samira Jeimy, professeure adjointe et directrice du programme d’immunologie clinique et d’allergologie à l’Université Western.